Lettre d’information aux adhérents du 19 février 2021

Chère adhérente, cher adhérent,

La situation sanitaire actuelle et le manque de lisibilité sur la réouverture des espaces culturels contraignent la Société des Sciences à annuler les conférences de la fin de l’hiver voire du printemps. Les membres du conseil d’administration et moi-même en sommes désolés : depuis un an maintenant, nous vivons plus ou moins confinés et nous désespérons de pouvoir reprendre l’ensemble de nos activités, notamment la tenue pourtant obligatoire de notre assemblée générale.

Certes le 4 février, le conseil régional de la Nouvelle-Aquitaine a dévoilé un projet d’expérimentation visant à établir un protocole de réouverture des lieux culturels. Mais les tests ne seraient pas réalisés avant avril ou mai.

Sans attendre une telle échéance, les administrateurs de la Société prennent les dispositions nécessaires à la tenue d’une assemblée générale le 24 avril 2021. Initialement souhaitée en présentiel avec un report dans les 6 mois après la fin de l’exercice, elle pourrait revêtir, comme déjà évoqué le mois dernier, une autre forme permettant une anticipation.

La préfecture de la Vienne indique deux solutions :

  • une réunion en visio ou audio-conférence même si les statuts ne le prévoient pas. Le dispositif doit permettre d’identifier les membres, de garantir une participation effective et d’assurer la retransmission simultanée des débats ;
  • une consultation écrite des membres et vote par correspondance sans réunion. Les débats sont exclusivement écrits. Le bulletin de réponse peut être envoyé par message électronique dans le délai fixé par la personne convoquant l’assemblée.

Un dispositif mixte pourrait être retenu : associant le vote par correspondance et une courte réunion en visio-conférence. Les administrateurs se préparent déjà à une telle possibilité. Le 2 février, ils ont tenu une première réunion du conseil d’administration en visio-conférence. Les modalités pratiques de la tenue de cette assemblée à longue distance vous seront précisées au plus tard à la fin du mois de mars.

A la même époque, le bulletin n° 154 devrait être diffusé. Des articles régulièrement postés sur le site peuvent utilement vous faire patienter.

Avec les modestes outils à leur disposition, soyez assuré que les administrateurs de votre association veillent à maintenir le lien avec vous malgré une crise sanitaire mettant à mal le monde associatif. Toutes les meilleures idées et les bonnes volontés seront les bienvenues pour continuer et repartir au mieux dès que possible.

Prenez bien soin de vous et de vos proches. A très bientôt.

Votre président, Denis Lemaître.

La mission Mars 2020 de la NASA et le robot PERSEVERANCE, article de Jacques Dufour

Ce soir jeudi 18 février, la mission de la NASA « MARS 2020 » arrivera sur la planète Mars pour y déposer le robot « PERSEVERANCE ».

La Section Astronomie vous tient informés au sujet de cet événement exceptionnel.

Cette mission, qui a décollé de Cap Canaveral en juillet dernier, arrivera sur le sol martien à 21 h 44 ce soir (heure française) après avoir parcouru 504 688 791 km dans l’espace.

Mais il faudra 11 minutes et 22 secondes pour que les signaux arrivent sur Terre (les signaux radio circulent à la vitesse de la lumière…). C’est une opération extrêmement délicate qui doit se réaliser entièrement automatisée et pilotée par l’intelligence artificielle du module. Le vaisseau arrivera à une vitesse de 20 000 km/h, il sera d’abord freiné à 130 km d’altitude par un bouclier thermique qui atteindra 1 300 °C.

A 11 km d’altitude et à encore 1 500 km/h, un énorme parachute de 21 m de diamètre sera déployé pour ralentir le vaisseau à 300 km/h. Ensuite, après le largage du bouclier, des caméras compareront les images qu’elles prendront à celles en mémoire pour rechercher le point précis d’atterrissage. Enfin, à 2 km d’altitude, le vaisseau descendra, ralenti par 8 moteurs fusées. Un système très ingénieux, le « SKY CRANE » (la grue du ciel) déjà utilisé en 2012 pour le Rover CURIOSITY, permettra de stabiliser le rover à quelques mètres du sol et de le laisser descendre lentement à l’aide de câbles.

Une fois PERSEVERANCE déposé, le vaisseau reprendra de l’altitude, s’éloignera pour aller s’écraser à plusieurs centaines de mètres de là. Il s’agit d’un ensemble d’opérations complexes qui devront se réaliser très rapidement en corrigeant les déviations de trajectoires pour poser ce robot à l’endroit prévu. Ce rover est l’engin le plus sophistiqué jamais déposé par l’Homme sur une autre planète. Cette phase de descente très risquée a été nommée « les 7 minutes de terreur » par la NASA. Les ingénieurs au sol ne peuvent intervenir durant cette phase, la distance (204 600 000 km) ne permettant pas de communication en direct avec l’engin (11 minutes 22 secondes).

Si tout se déroule conformément au programme, le rover PERSEVERANCE équipé de 6 roues sera déposé au bord du cratère Jézéro dans le delta d’un ancien fleuve asséché depuis 3,5 milliards d’années. Un des objectifs de cette mission sera de rechercher si des formes primitives de vie ont pu émerger dans ces argiles en en recherchant des traces fossiles. Ce rover disposera aussi d’un drone hélicoptère expérimental qui devrait être le premier engin à voler sur une autre planète.

Plusieurs médias retransmettront ce soir à partir de 21 h l’arrivée de PERSEVERANCE sur la planète Mars.

La Section Astronomie vous informera de la suite de cette mission dans les prochains jours.

Jacques DUFOUR

Un chasseur d’images amateur au milieu de l’hiver 2020-2021

A la mi-janvier, la préfète de la Vienne proroge jusqu’au 15 février 2021 inclus l’arrêté portant obligation du port du masque pour toute personne de onze ans et plus sur l’ensemble du territoire départemental, à l’exception des espaces non urbanisés. Une semaine plus tard, le port du masque artisanal en tissu est déconseillé. Pour le chasseur d’images, les masques bleus chirurgicaux remplacent ceux cousus par l’épouse, aux couleurs plus chatoyantes.  Le 8 février, les masques en tissu seront interdits dans les établissements scolaires.

Au début de l’année 2021, quittant la rive orientale de la Vienne aux environs du site de la Manu quasi-désertés consécutivement à une forte montée des eaux (le 13 janvier, un cormoran assure seul la garde sur le terre-plein central Edf), le photographe amateur, toujours masqué, rejoint la rive gauche de la Vienne en prenant la direction du Nord.

Depuis le quai Alsace-Lorraine, il inspecte la rive occidentale de l’île Cognet avant de parcourir le pré de l’Assesseur et d’emprunter la promenade des Acadiens jusqu’à l’ancien pont de chemin de fer de Loudun. Sa déambulation sur la piste cyclable lui offre des vues sur l’arrière des maisons bordant la rue d’Antran et sur la rive ouest de l’île Sainte-Catherine.

En aval du pont Henri IV, outre une bergeronnette grise, les colverts occupent en nombre la rive alors abandonnée par les pêcheurs. Une nette rousse, un fuligule et un canard domestique les accompagnent. Profitant de l’absence des kayakistes, les canards s’efforcent d’animer le plan d’eau aménagé et ses abords immédiats. La nuit, ils sont relevés par des castors d’Europe qui marquent leur présence sur les arbres de l’île Cognet. La submersion des lieux, au début du mois de février, les dérangera dans leur œuvre.

Dans le pré de l’Assesseur, aux tables de pique-nique occupées par les maîtres de quelques chiens s’y défoulant sans laisse, une observation attentive des buissons bordant le mur du garage Toyota, lui permet de repérer un accenteur mouchet, un roitelet triple-bandeau, un troglodyte mignon, un rouge-gorge et une mésange charbonnière.

Plus au nord, l’île Sainte-Catherine paraît plus calme. Un héron cendré y est toutefois repéré le 10 janvier, tandis qu’une dizaine de cormorans occupent la cime d’un arbre à l’extrémité sud de l’île. Au milieu du mois de janvier, certains prendront le soleil sur une petite plage rocailleuse.

Au même niveau, dans les jardins jouxtant les maisons de la rue d’Antran, trois mangeoires attirent de nombreux passereaux : moineaux, mésanges, pinsons des arbres. Leurs faits et gestes sont dangereusement surveillés par un chat.

De tels dispositifs existent également à la résidence du photographe et dans les jardins voisins avec les mêmes conséquences. Merles noirs et étourneaux participent alors au festin.

Au milieu du mois de janvier, quelques sorties au Lac et à la forêt domaniale apportent son lot de surprises avec quelques habitués des sous-bois : geais des chênes, pics épeiches, grimpereaux, sittelles torchepots et roitelets.

Des chevreuils se montreront aux yeux du chasseur d’images lors du premier dimanche de février.

Une mare, au nord du lac, connaît une belle activité en offrant aux chardonnerets, mésanges et fauvettes les possibilités de se désaltérer et se baigner.  Des verdiers et des pinsons des arbres les y rejoindront le 7 février.

 

Au cours de la dernière semaine de janvier, un nouveau phénomène est constaté sur le site de la Manu. Le jardin du directeur et les abords du canal sont envahis par les lycéens de Berthelot qui, interdits d’activités physiques à l’intérieur, viennent, pour certains, y courir. Leurs déplacements bruyants gênent l’observations des oiseaux en bordure des plans d’eau. Le 3 février, une brusque montée des eaux mettra momentanément un arrêt à cette nouvelle pratique.

 

Après avoir, un temps, retrouvé leur poste favori au milieu de la confluence de l’Envigne avec la Vienne, les martins-pêcheurs se font à nouveau discrets.    Au contraire, les colverts, privés du terre-plein central de l’usine Edf submergé, occupent en force les lieux. Des oies et d’autres canards (mandarins) se joignent à eux.

 

Les colverts rejoignent parfois précipitamment les berges à la suite de mouvements menaçants en profondeur de gros poissons (silures). Cette fuite est ponctuée du coin-coin des femelles. Le 26 janvier, un écureuil gambade dans la prairie au sud de L’Envigne.

Le mois de janvier se termine avec le report inattendu d’un nouveau reconfinement serré ou hybride.

Denis Lemaître

Un chasseur d’images amateur et les fêtes de fin d’année 2020

Les illuminations de la ville à Châtellerault et des déplacements à Chauvigny marquent la fin d’année 2020 du chasseur d’images amateur.

A part le couvre-feu institué, le 15 décembre 2020, de 20 h 00 à 6 h 00 (jusqu’au 15 janvier 2021 inclus), le photographe, encore porteur d’un masque artisanal en tissu aux motifs de Noël (le port est toujours obligatoire en zones urbanisées,) est libre de ses mouvements. Outre les abords de la Vienne, ses pas le conduisent au centre-ville dans la journée et à la tombée de la nuit.

A Châtellerault, le 17 décembre 2020, les arbres dénudés de la rue du 11 novembre abritent plusieurs passereaux : mésanges et pouillots véloces. Le lendemain, l’arbre isolé de la place Emile Zola accueille une mésange charbonnière et un pinson des arbres. Le même jour, les toits de la place Dupleix sont occupés par quelques dizaines de pigeons bisets profitant des rayons du soleil hivernal.

Depuis plus d’une semaine, la place Emile Zola et son arbre sont décorés. Les illuminations seront immortalisées le 19 en même temps que celles de l’hôtel de ville, éclairé depuis le 12. En cette période où seuls les commerces essentiels sont ouverts, quelques vitrines sont particulièrement mises en valeur.

Contrairement aux années précédentes, l’esplanade François Mitterrand n’accueille pas de patinoire extérieure, la place est seulement occupée par les chalets d’un marché de Noël. Pour éviter un brassage trop important de population, la déambulation traditionnelle est supprimée à quelques jours de cette fête.

La ville de Chauvigny est également illuminée. L’hôtel de ville, le château, l’église Notre-Dame et d’autres monuments y sont éclairés.

Quelques allées et venues dans cette commune, au village de Pouzioux, offrent l’opportunité de nouvelles découvertes.

Le 19 décembre, sur le chemin du retour, lors d’un arrêt sur les bords d’un étang de Bonnes, deux grandes aigrettes sont repérées en compagnie d’un héron cendré et de quelques colverts.

A la fin du mois de décembre, la campagne chauvinoise aux arbres aussi dénudés, parcourue en compagnie de River, est animée par des mésanges, pinsons des arbres et accenteurs mouchets. Les sous-bois de la Fouillarde, aux orées fleuries d’ajoncs, abritent des constructions à l’usage indéterminé. En bordure d’un chemin y conduisant, un hellébore fétide est repéré. Une espèce de cette plante vivace est appelée rose de Noël.

Le 1er janvier 2021, après un rapide échange de vœux à Pouzioux, la présence de deux chevreuils agrémente le retour lors de la traversée de la commune de Bellefonds. Quelques minutes plus tard, une importante colonie d’hérons garde-bœufs impose une seconde halte.

Au cours de cette période, la résidence du photographe reçoit quelques visiteurs habituels : moineaux, merles noirs, mésanges charbonnières et bleues et étourneaux. De l’autre côté de la rue, un pigeon ramier, un merle noir et un rouge-gorge sont aperçus dans le parc Aristide Briand. Également présents dans ce parc, de nombreux étourneaux occupent la cime des arbres de la place de Castellon de la Plana.  Au milieu de la Vienne, seuls les cormorans ornent les arbres effeuillés du terre-plein de l’usine Edf. Ils forment une guirlande de Noël. Canards et cygnes ont abandonné les lieux. Les colverts restent présents uniquement autour de la mare du square Gambetta.

Oiseaux, plantes et illuminations accompagnent ainsi le photographe lors de la transition entre une année bouleversée et une autre incertaine. Une certitude l’habite toutefois, il retrouvera, en 2021, ces amis ailés en ville et en campagne.

Denis Lemaître

Un chasseur d’images amateur sur le site de la Manu inondé à Châtellerault (Vienne)

Le 3 février 2021, le chasseur d‘images amateur, toujours porteur du masque chirurgical, est témoin, comme d’autres passionnés, d’un phénomène climatique touchant le site de la Manu, dans sa partie ouverte au public, phénomène rendant impossible momentanément l’observation de ses amis ailés.

En début de matinée, devant se rendre à Châteauneuf chez sa coiffeuse, il ne peut traverser la Vienne par le pont Camille de Hogues, interdit à la circulation par un arrêté municipal.

Dérouté vers le pont Henri IV, il longe la Vienne dont les eaux ont beaucoup monté dans la nuit. L’échelle de crue de cet ouvrage indiquera 4,15 mètres en début d’après-midi. L’île Cognet est complètement submergée ainsi que le parking le long du quai Alsace-Lorraine. La promenade des Acadiens est également sous les eaux.

L’île Cognet submergée.

Moins d’une heure plus tard, avec sa coupe rafraichie, il rejoint le site de la Manu où l’attend une surprise. Outre un accès interdit par les grilles fermées, les abords du canal sont inondés. Les deux embarcations y flottent à hauteur des quais. En compagnie d’autres photographes amateurs, il immortalise la scène en prenant quelques clichés avec son téléphone portable. Au retour par le quai des Martyrs de la résistance, avec cet appareil, il saisira l’envol de quelques colverts réfugiés sur le muret bordant la Vienne.

Les embarcations sur le canal.

Au cours de l’après-midi, il ne peut s’empêcher de retourner sur les lieux du crime, doté alors de son appareil photo. Outre la volonté de faire quelques vues « aériennes » depuis la passerelle Vilmouth, il souhaite observer le niveau de l’eau sur le site à l’aide des échelles de crues implantées près du canal.

L’échelle, située à l’est de la passerelle métallique, lui permet de noter un niveau similaire à la crue du 25 mars 1912.

Le canal débordant.

L’échelle de crue à l’est du canal.

De sa position élevée depuis les cheminées de 45 mètres, il constate l’étendue du débordement dans la partie nord du canal. Au milieu de la Vienne, la pointe nord du terre-plein central est sous l’eau. Le niveau de l’eau est très proche en amont et en aval de l’usine électrique. Les clapets du déversoir sont baissés pour permettre un écoulement rapide des eaux.

L’usine Edf sur la Vienne

Selon la presse locale du jour, « si le spectacle de la crue attire toujours beaucoup de curieux et de photographes aux abords des quais et du pont Henri IV, il n’est pas inhabituel à cette époque de l’année ». Le chasseur d’images, fréquentant de manière assidue le site de la Manu depuis 16 ans, n’avait jamais photographié un tel débordement du canal.

Denis Lemaître

Lettre d’information aux adhérents du 23 janvier 2021

Chère adhérente, cher adhérent,

La prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’en juin 2021 interroge quant à la reprise effective des activités publiques de la Société des Sciences au cours du premier semestre.

Compte tenu du contexte, les salles communales sont restées fermées en janvier. Rien ne permet d’envisager une ouverture avant la fin de l’hiver. Par conséquence, les manifestations seront encore suspendues durant cette période.

Aussi notre assemblée générale, à la réunion déjà reportée, ne peut-elle se concevoir, sous une forme ordinaire, avant le printemps. Par une ordonnance du 2 décembre 2020, l’Etat a d’ailleurs reconduit des mesures permettant, jusqu’au 1er avril 2021, de surseoir à la tenue de telles instances. 

Pour autant, vos administrateurs prennent déjà les dispositions nécessaires à cette assemblée avec une première échéance à la fin du mois d’avril. Les rapports d’activités sont en cours d’élaboration. Avec le rapport moral et les orientations du président, ils pourraient être diffusés au cours du mois de février.

En prévision d’une impossibilité matérielle de pouvoir se réunir avant l’été prochain, sous le format habituel, une solution intermédiaire pourrait consister dans un vote des résolutions par courrier ou courriel. Les documents nécessaires seraient alors joints aux rapports. Un conseil d’administration, mandaté par un nombre suffisant de pouvoirs, pourrait alors prendre les décisions nécessaires à la poursuite de nos activités.

Pour l’instant, une bonne gouvernance passe par l’expression de deux besoins urgents pouvant être satisfaits par du volontariat. Le contrôle de la trésorerie, selon les souhaits de notre trésorier, demande l’intervention d’un vérificateur des comptes n’ayant aucune responsabilité dans l’association. Les candidats éventuels sont invités à prendre contact avec Dominique Péteul (tph. 06 62 77 76 95 ou dominique.peteul@gmail.com).

Par ailleurs, le conseil d’administration, comptant aujourd’hui 15 membres, pourrait être opportunément renforcé de 4 ou 5 personnes. Les volontaires peuvent se manifester en cochant la case « bénévolat » du bulletin d’adhésion ou auprès de Geneviève Ollivier, secrétaire de la Société (tph. 05 49 23 04 25).

Dans le cadre de ces préparatifs, en janvier, des consultations en comité restreint ont été régulièrement réalisées les quatre mardis après-midis avant la réunion en visioconférence d’un conseil le 2 février 2021.

Avant de pouvoir nous retrouver le plus tôt possible, vos administrateurs vous assurent de la diffusion prochaine du bulletin n° 154 en cours de montage. Il devrait être suivi de deux autres numéros au cours de l’année. En plus, à l’instar des derniers mois, des articles et informations paraîtront sur le site.

Prenez bien soin de vous et de vos proches. A très bientôt.

Votre président, Denis Lemaître.

 

Un chasseur d’images amateur reconfiné en novembre 2020.

Le vendredi 30 octobre 2020, à minuit, le deuxième confinement, annoncé deux jours plus tôt par le président de la République, prend effet. Le dispositif connaît quelques différences notables par rapport au premier : ouverture des établissements scolaires, maintien de l’ouverture des parcs et espaces verts…

L’attestation de déplacement dérogatoire est de retour avec neuf types de motifs permettant d’y déroger. Comme au printemps, des déplacements brefs, liés à l’activité physique ou à la promenade, sont notamment possibles « dans la limite d’une heure quotidienne et dans un rayon maximal d’un kilomètre autour du domicile ». Les formulaires du journal local seront utilisés, évitant ainsi l’impression sur une feuille blanche.

A l’instar des travaux suspendus au déversoir de l’usine EDF depuis la fin d’octobre, la vie semble s’être figée sur le plan d’eau où restent seuls vraiment actifs les cygnes et les cormorans. Cette impression est la conséquence d’une observation plus restreinte des lieux. Tout en ayant pris le risque de porter son appareil photo, le chasseur d’images peut difficilement rester quelques dizaines de minutes à scruter les bords de la Vienne afin d’y repérer notamment les martins-pêcheurs. La vision furtive de leurs vols lui permet toutefois de s’assurer de leur présence.

Les oiseaux blancs et leurs homologues noirs semblent s’être partagé le coin. Les cormorans se cantonnent en amont du pont Camille de Hogues, notamment à l’ouest du terre-plein central de l’usine, et y occupent le sommet des arbres, utilisés comme dortoirs. La douzaine de cygnes se maintient en aval du même pont. De part et d’autre, quelques téméraires osent des incursions dans le camp adverse sans déclencher des protestations. S’ils sont le fait d’oiseaux solitaires chez les sombres, ces raids sont exécutés par des couples clairs.

Outre des rondes rapides aux abords du plan d’eau, les promenades quotidiennes comprennent également une traversée du parc Aristide Briand. Le port du masque y est obligatoire avec un accès possible aux jeux d’enfants. Très peu fréquenté, ce parc offre un abri sûr à plusieurs passereaux : mésanges, pinsons des arbres et moineaux.

Les rues empruntées offrent également des surprises : tourterelles turques dans la rue de l’abbé Lalanne, étourneaux dans la rue Camille Lebeau.

Comme au printemps, des oiseaux sont également observés dans la résidence du chasseur d’images : le 3 novembre, une mésange bleue agrippée au mur d’enceinte, les 8 et 16, trois chardonnerets déjeunant dans les arbres de l’allée principale, le 14, un rouge-gorge dans un jardin voisin.

A partir de la fin du mois de novembre, l’allongement, dans la limite de trois heures quotidiennes, des déplacements en plein air autorise des

rencontres comme celle d’un homologue, le 28, en pleine action devant le pont Henri IV.

L’application AntiCovid est alors utilisée pour générer les attestations dérogatoires.

Cette nouvelle tolérance permet au photographe de répondre favorablement à une invitation de Philippe Bellin, le 2 décembre, pour une sortie « nature » au jardin de la Manu. L’organisateur, aidé de Max Poisay, guide ainsi deux amateurs dans la découverte de la flore locale. L’identification des plantes donne lieu à de fructueux échanges avec le recours occasionnel à des applications comme iNaturalist.

Au début du mois de décembre, avec l’arrivée du mauvais temps, la Vienne connaît une brusque montée des eaux qui entraîne une submersion de la végétation au fond du canal de décharge. Un puissant courant gêne l’activité des colverts. Les cormorans quittent le versant occidental du terre-plein pour se réfugier dans les arbres voisins. Moins nombreux, les cygnes continuent à se battre contre le courant pour trouver leur pitance. Le 5 décembre, un adulte et deux juvéniles s’aventurent à quelques mètres, en amont du barrage EDF.

Le cauchemar, décrit par Jacques Dufour dans « Mystère à Châtellerault », semble un instant devenir réalité. Heureusement la présence de la femelle du martin-pêcheur apporte, le 4 décembre, une note d’espoir. Le confinement automnal prendra fin le 15 décembre avec l’instauration d’un couvre-feu à partir de 20 h 00.

Denis Lemaître

Lettre d’information aux adhérents du 4 janvier 2021

Chère adhérente, cher adhérent,

L’année 2021 débute avec une part d’incertitudes.

2020 et son lot de déconvenues a connu une note positive, de dernière minute, avec la sortie du bulletin n° 153, bulletin en cours de distribution. En matière de publications, le contrat annuel est ainsi rempli.

Le report récent, jusqu’à nouvel ordre, de l’ouverture des salles de spectacle prévue le 7 janvier, met en péril nos activités du début de l’année. Aussi les rendez-vous des 13 et 30 janvier sont-ils annulés.

Nous savons combien vous appréciez les conférences proposées. Comme pour 2020, un très intéressant programme était en place pour le premier semestre 2021. Elles reprendront dès la réouverture des salles par la municipalité.

Une évidence s’impose : la reprise des activités de la Société en présence du public, subordonnée aux orientations gouvernementales et à leurs répercussions locales, doit être reportée.

Avec pour objectif principal de ne pas rompre le lien avec vous, les administrateurs de l’association vont poursuivre leurs actions selon les axes suivants :

– gérer au mieux la société en s’appuyant sur les moyens modernes de communication et en se réunissant régulièrement en comité restreint (pas plus de 6 personnes),

– réfléchir à l’organisation d’une assemblée générale, tant fort pour l’expression des adhérents de toute association, soit de façon présentielle avant juin, soit immatérielle par correspondance postale ou électronique,

– produire au moins les trois bulletins annuels avec le recours possible à de nouveaux rédacteurs tout en comptant sur les valeurs sûres alimentant déjà nos cahiers,

– conforter la présence de la Société sur les réseaux sociaux par une animation renforcée du site et l’ouverture d’une page Facebook,

– diffuser en temps réel des informations grâce à une lettre mensuelle plus attractive,

– surtout mettre à profit la moindre occasion pour vous retrouver lors de manifestations publiques.

En ce début de nouvelle année, soyez assuré que votre soutien est toujours aussi indispensable à la survie de votre association. Aussi vous appartient-il de renvoyer au plus vite votre bulletin d’adhésion pour 2021.

Les administrateurs se joignent à moi pour vous souhaiter à nouveau une excellente année 2021. Qu’elle vous apporte joie, bonheur, sérénité et réussite dans tous vos projets.

Avec l’espoir de vous revoir prochainement, très cordialement.

Votre président, Denis Lemaître.

 

error: Content is protected !!