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De tout temps, l’homme a cherché à se repérer dans le temps.
Son sens de l’observation et son ingéniosité lui ont permis de réaliser
des « garde-temps » de plus en plus précis.
C’est l’histoire de l’évolution de la mesure du temps, de la préhistoire à nos jours, qui vous sera proposée dans cet exposé de Roland Commergnac, professeur honoraire de Sciences Physiques.
La conférence de Marie-Pierre Terrien a pour objectif de souligner le rôle du cardinal de Richelieu homme de culture. Le dernier quart du 16e siècle n’a guère été favorable aux arts, en raison des guerres de religion qui se sont prolongées jusqu’en 1598 et, au début du siècle suivant, Henri IV va tout faire pour redonner aux arts la place qu’ils avaient avant ces combats fratricides. Toutefois, à la suite de l’assassinat du roi en 1610, la France retombe dans une situation complexe. Après son entrée au conseil du roi en 1624, le cardinal de Richelieu favorise les échanges culturels avec l’Italie et fait revenir en France plusieurs artistes qui se sont exilés, tels Simon Vouet, Jacques Sarazin, Nicolas Poussin et Jean Lemaire. Dans les années 1630, Richelieu devient le principal ministre de Louis XIII, il met en place un programme savant à orientation classique, qui vise à faire de la France une grande puissance culturelle parmi les nations européennes.
Témoin privilégié (accès au chantier et assistance aux réunions), Denis Lemaître, président de la Société des Sciences de Châtellerault, propose une rétrospective de 16 mois de travaux sur le pont Henri IV à partir du 10 janvier 2022.
A titre personnel, sans acquis préalables en VRD (Voirie et Réseaux Divers), il témoigne de la découverte progressive d’un dispositif global : la nature des travaux, les différents intervenants, les moyens et techniques mis en œuvre.
VRD est l’ensemble des travaux nécessaires pour aménager un espace ou construire un bâtiment, et le raccorder aux différents réseaux existants.
Tout en montrant l’investissement constant de quelques bénévoles de la Société dans le suivi de ce chantier avec un passage quasi-quotidien et la réalisation d’un reportage de plus de 5 000 photos, le conférencier rend hommage à l’ensemble des professionnels qui ont œuvré pendant plus d’un an sur un ouvrage dépassant maintenant les 400 ans.
Le conférencier se propose d’exposer pourquoi et comment le territoire châtelleraudais a su être un Pôle Industriel reconnu et capable de surmonter les évolutions technologiques et commerciales voire « financières » jusqu’en 2020…La « crise » à multiples causes de 2021,2022 et ses conséquences sur 2023 constitue un redoutable défi à relever.
Le premier chapitre portera sur la création du « terreau Industriel » avec l’industrialisation de la Coutellerie et l’implantation de la MANU de 1820 aux années 1960.
Le second chapitre portera sur les reconversions avec la décentralisation d’entreprises et le développement d’activités lancées par des entrepreneurs locaux, des années 1960 à 1992/2000.
Le troisième chapitre portera sur les bouleversements causés par l’ouverture des marchés à la concurrence européenne et mondiale avec des adaptations mais aussi de malheureuses disparitions, des années 2000 à 2020.
Dans le quatrième chapitre, il évoquera le redoutable défi à relever dans la crise multiforme (Sanitaire, Environnementale avec la « transition écologique», la pénurie et la cherté des Energies, le poids des Dettes, l’Inflation mal maitrisée, les divergences d’intérêts de situations et de visions entre Pays Européens etc..) à laquelle nous sommes confrontés de 2021 à 2023…
La chanson populaire est la bande son d’une culture presque banale de la violence. À la fin du XIXe siècle, Aristide Bruant met en scène la misère sociale dans les quartiers populaires de Paris et sur la zone des fortifs. Il fait passer le frisson en évoquant les prisons, la guillotine et les bagnes militaires en Afrique. Ses goualantes projettent aussi une violence brutale, rigoureuse et constante, envers les prostituées. Les rixes entre bandes d’apaches et leur haine de la police font la joie des cabarets montmartrois et des cafés-concerts. En parallèle, la chanson anarchiste ou anarchisante prêche la révolution permanente et les attentats terroristes autour de l’imaginaire sanglant du « Grand Soir ».
Historique
La Société des Sciences de Châtellerault est une association, loi 1901, fondée le 9 décembre 1956, déclarée le 1er mars 1957 et reconnue d’intérêt général en 2015.
A l’origine « Société de Sciences Naturelles de Châtellerault », elle prend son appellation actuelle en 1962 en élargissant ses domaines d’activités.
Outre la botanique, elle s’intéresse, dès 1963, à l’archéologie avec la conduite de fouilles sur le théâtre gallo-romain de Vieux-Poitiers à Naintré (Vienne), puis en 1969, à l’histoire, et enfin, en 2005, à l’astronomie.
En 2017, après 60 ans d’existence, la Société des Sciences de Châtellerault comprend 4 sections : Nature, Histoire, Astronomie, Architecture et Patrimoine. Cette dernière englobe, depuis 2015, l’ancienne section Archéologie. Depuis 1985, son siège est à l’ancienne école Henri Denard, au 48 rue Arsène et Jean Lambert.
Le conseil d’administration
Selon les statuts et le règlement intérieur de 2011, un conseil d’administration, composé au plus de 24 membres (élus par l’Assemblée Générale Ordinaire pour 3 ans avec un tiers renouvelable), assure la gestion, la direction et l’administration de la Société.

Un bureau, élu en son sein pour un an, comprend un président, un ou plusieurs vice-présidents, un trésorier et son adjoint, un ou plusieurs secrétaires. Un directeur de publication, un président et, si nécessaire, un adjoint par section, s’y ajoutent par nomination.
