Un chasseur d’images amateur et la cinquième vague en novembre 2021

Le mois de novembre 2021 apporte un changement radical à l’ambiance générale. A la faveur de la reprise épidémique, l’obligation de porter le masque est rétablie le 8 novembre dans 39 départements dont la Vienne. Deux jours plus tard, le ministre de la Santé évoque une « cinquième vague ». Un durcissement des contrôles du pass sanitaire est alors demandé aux préfets. Le 10, le président de la République annonce que la validité de ce pass sera subordonnée à l’administration de la dose de rappel dès le 15 décembre.

Ce mois est toutefois ponctué de quelques commémorations auxquelles le chasseur d’images, ancien gendarme, ne peut déroger. Ainsi, le 4 novembre, à Poitiers, ayant revêtu son uniforme, il participe à une cérémonie militaire au quartier Le Puloch. Le RICM commémore alors le 105ème anniversaire de la prise du fort de Douaumont, anniversaire assorti de la transmission symbolique de la Flamme du Soldat inconnu par la Société des Membres de la Légion d’Honneur à l’occasion de son centenaire.

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Un chasseur d’images amateur et la 5e vague de novembre 2021

Un chasseur d’images amateur et Octobre rose 2021

Avec le mois d’octobre 2021, la vie devient plus rose. La « semaine bleue » débute cette période d’Octobre rose. Dès le début du mois, la ville de Châtellerault s’orne de parapluies roses et l‘hôtel de ville adopte cette couleur pour la nuit.

Comme 46 autres départements métropolitains où le taux d’incidence du coronavirus est inférieur à 50 pour 100.000 habitants, la fin du port du masque pour les élèves dans les écoles élémentaires de la Vienne intervient le 4 octobre 2021.

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2022-002-019- Un chasseur d’images amateur et octobre rose 2021

Un chasseur d’images amateur à la rentrée de septembre 2021

A la rentrée scolaire, le 2 septembre 2021, le protocole sanitaire dit de niveau 2 autorise l’accueil des élèves en présentiel avec le port du masque obligatoire, sauf en maternelle. Le même jour, le président de la République indique que l’utilisation du passe sanitaire pourrait être prolongée au-delà du 15 novembre, date fixée initialement par le projet de loi pour la fin de son usage.

De retour à Châtellerault, avec un jour de retard, le photographe amateur va reprend ses sorties dans la Vienne, parfois en compagnie de Françoise ou de quelques amis de la Société. Comme les mois précédents, au chef-lieu d’arrondissement, il délaissera le canal de décharge Edf où un fort courant empêche toujours les oiseaux de vaquer à leurs occupations habituelles et ceci jusqu’à la fin octobre.

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Un chasseur d’images amateur à la rentrée de septembre 2021

Un chasseur d’images amateur prenant de l’altitude

A partir de la mi-août 2021, pour ménager des épaules endolories, le chasseur d’images amateur va se cantonner à des promenades pédestres à Châtellerault pendant une quinzaine de jours avant d’entreprendre une traversée de la France pour rejoindre la Haute-Savoie et ainsi prendre de l’altitude.

La liaison entre Châtellerault et Douvaine (Haute-Savoie) est effectuée en milieu de semaine 34. A la brigade de gendarmerie locale, les Châtelleraudais retrouvent leur fille Hélène et sa chienne River chez leur petite-fille Léa.

Le 27 août, après une rapide découverte à pied du chef-lieu de canton avec un hôtel de ville à la façade colorée, en fin de matinée, l’après-midi est consacrée à une visite du village d’Ivoire sous la conduite du jeune gendarme féminin.

Bien que le port du masque y soit obligatoire dans la partie médiévale, de nombreux touristes s’affranchissent de cette obligation. Une patrouille de trois gendarmes est nécessaire à une application plus rigoureuse de cette consigne dans un département ayant alors un taux d’incidence élevé. Contrastant avec le bruit des rues commerçantes, le calme des bords du lac Léman est apprécié par un grand corbeau. 

Le lendemain, Annecy, chef-lieu la Haute-Savoie est le but d’une longue virée. Les voyageurs retrouvent alors avec beaucoup de plaisir une cité souvent fréquentée quelques années plus tôt. Comme dans beaucoup d’autres villes de France, ce samedi est marqué par une manifestation des opposants au passe et à la vaccination.

Avant de suivre ces manifestants par curiosité, le déjeuner est pris dans un restaurant face à l’hôtel de ville, édifice en travaux à la suite d’un gros incendie. Pour passer à table, le contrôle du passe sanitaire est effectué avec une certaine souplesse.

Une longue promenade digestive, au bord de l’eau, permet au photographe de retrouver des habitués du lac : cygne tuberculé, foulque macroule, grèbe huppé et mouette rieuse. Ces oiseaux ressortent particulièrement bien sur un fond d’eau claire.

Le dimanche est une journée de détente à la Plage de Beunaz, espace aménagé autour d’un lac naturel à Saint-Paul-en-Chablais. Dans de nombreux endroits, des affiches rappellent les gestes barrières.

L’après-midi, l’attention du chasseur d’images est accordée à une zone naturelle protégée : les tourbières et zones humides du Pays de Gavot. Fadet et tabac d’Espagne animent des lieux où pousse la lysimaque commune.

 

La journée du 30 août est passée à Douvaine avec une promenade dans les bois au cours de la matinée. Azuré commun et botys vertical survolent achillée millefeuille, brunelle commune et campanule gantelée. Chardonneret, tarier pâtre et hirondelle rustique se joignent à la fête.

Le lendemain, jour du 70e anniversaire du photographe amateur, une surprise lui est réservée. Sans explication, en milieu de matinée, épouse, fille et petite-fille le conduisent à Megève où, après un déjeuner dans une auberge, un vol en hélicoptère l’attend.

Si pour ses accompagnatrices, Hélène et Léa, il s’agit d’un baptême de l’air, le chasseur d’images, déjà aguerri par quelques sorties aériennes antérieures, découvre toutefois des conditions de vol exceptionnelles au-dessus du Mont-Blanc.

Avant le vol, le plancher des vaches réserve quelques surprises : campanule de Scheuchzer, euphraise des bois, ortie royale et parnassie des marais.

Les festivités se poursuivent le 1er septembre avec le 21e anniversaire du sous-officier de gendarmerie, marqué par un transport à Saint-Jean d’Aulps avec une nuit réparatrice dans un chalet. Mésange charbonnière et rouge-queue noir seront repérés dans ce village montagnard.

Le 2 septembre, après un retour à Douvaine en fin de matinée, l’après-midi est réservée à la découverte des communes voisines. Au-dessus du côteau de Crépy, couvert de vignes , se dresse une statue monumentale de Notre-Dame de Lourdes, la gardienne des vignes du Chablais.

Le retour à Châtellerault s’effectue le 3 septembre, à temps pour la rentrée scolaire.

 

 

Denis Lemaître

Un chasseur d’images amateur à l’heure du passe sanitaire

Le 21 juillet 2021, la présentation du passe sanitaire devient obligatoire dans tous les lieux de culture et de loisirs accueillant plus de cinquante personnes.  Pour y accéder, les personnes de plus de 12 ans doivent présenter une preuve de non-contamination au Covid. Elle peut être présentée au format papier ou numérique à partir de l’application AntiCovid. De nouvelles consignes sanitaires apparaissent alors à l’entrée des salles culturelles de la ville.

Une sortie ornithologique marque ce changement. Guidé par Jean Langoumois, le photographe part à la recherche de guêpiers d’Europe à Vicq-sur-Gartempe, oiseaux découverts dans la commune un an plus tôt, le 1er juillet. Une fois sur place, lors d’un déplacement pédestre sur la route d’Yzeures vers le nord, plusieurs papillons sont repérés. Outre quelques habitués comme la piéride de la rave, le demi-deuil, le vulcain, le tircis et la mégère, un premier robert-le-diable de l’année est identifié ainsi qu’un nouveau, un gamma, papillon nocturne à activités diurnes.

Quant aux oiseaux, après cette vaine promenade sous un soleil au zénith, un arrêt impromptu, lors du retour en voiture, permet la découverte d’une nichée de pies-grièches. A la suite d’une approche prudente du roncier accueillant les volatiles, quelques clichés immortalisent leur présence sans le mâle effarouché.

Le vendredi 23 juillet est occupé par le suivi, à la télévision, de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques Tokyo 2020, évènement organisé sans public. Pendant plus de deux semaines, de nombreuses heures, en particulier en milieu de journée, seront ainsi réservées aux exploits sportifs sans priver le chasseur d’images de ses sorties.

Le samedi 24 juillet, un déjeuner au château de Dissay célèbre le 39e anniversaire de mariage du couple châtelleraudais. Quelques vues du lieu sont effectuées avec notamment une vue panoramique des extérieurs.

Une promenade digestive, en milieu d’après-midi, en bord de Vienne à Châtellerault, offre la découverte de plusieurs insectes : agrion, cétoine, frelon et mouche le long de la piste cyclable. Une mésange charbonnière est surprise dans un jardin bordant le pré de l’Assesseur.

Le lendemain, d’autres insectes agrémentent une promenade au lac de la Forêt : sympétrum méridional, guêpe solitaire (ancistrocerus gazella) et sicus ferrugineus.

Le lundi 26 juillet, le nouveau centre de dépistage Bio 86 ouvre dans la zone industrielle nord d’Argenson après avoir réalisé plus de 60.000 tests du Covid-19 au Verger. Le même jour, lors d’une longue promenade sur les bords de la Vienne entre la Manu et le pont de Maréchal Lyautey, la présence inattendue d’un martin-pêcheur est relevée.  Un caloptéryx éclatant et un lucane cerf-volant femelle s’ajoutent à la collection virtuelle.

Le jeudi 24 juillet, des restrictions d’accès au parc des loisirs de Saint-Cyr (entrée payante et présentation d’un passe sanitaire) détournent le photographe et madame vers la réserve naturelle du Pinail. Le calme des trous d’eau déçoit les promeneurs toutefois récompensés, en fin de matinée, par l’observation d’un tarier pâtre, une première.

Le mois de juillet se termine par deux sorties en forêt de Châtellerault, l’une en milieu d’après-midi avec un petit gomphe de plus au palmarès, l’autre, dans la matinée du lendemain. La manifestation d’un geai des chênes valorise à elle seule la sortie matinale du samedi.

La prospection d’un nouveau site en forêt de Moulières marque le début du mois d‘août. Leur servant de guide, un jeune rouge-gorge accompagne pendant quelques minutes les promeneurs en se prêtant volontiers au tirage de portrait. Le chasseur d’images trouve son bonheur aux abords des parkings du Grand Recoin qui abritent de nombreux papillons : amaryllis, mégère, vanesse du chardon, azuré commun et acidalie.

Avec le même espoir déçu d’une présence de guêpiers, Vicq-sur-Gartempe est de nouveau prospecté le 3 août, jour débuté avec une mésange bleue à la résidence. Une vingtaine de hérons garde-bœufs, au milieu de bovins, à la sortie est du village rentabilise le déplacement.

 

Quatre sorties à Châtellerault occupent les huit jours suivants. L’île Cognet et les prés bordant la rive ouest de la Vienne abritent quelques insectes : abeilles, graphosomes, mouches et galéruque. Des oiseaux (aigrettes, hérons, mésanges…) animent également les lieux.

La veille de l’extension du passe, le photographe amateur comptabilise, le dimanche 8 août, 900 observations postées sur l’application i-Naturalist. Le millier pourrait être atteint avant la fin de l’été. Un décret, daté du même 8 août, confirme la suppression de l’obligation du port du masque dans les salles de cinéma. Les grands circuits de distribution maintiennent toutefois cette obligation.

Le lundi 9 août 2021, après une expérimentation de quelques jours dans certains départements, le passe sanitaire devient le sésame nécessaire pour accéder à certains lieux : bars et restaurants, trains intercités, TGV et cars interrégionaux… Comme pour beaucoup de Français, le passe étendu va désormais rythmer le quotidien du chasseur d’images et de son entourage immédiat.

Le 13 août, une visite en famille du festival international des jardins à Chaumont-sur-Loire permet une expérimentation grandeur nature d’un dispositif de contrôle de ce passe lors d’un évènement couru. S’ajoutant à celui des sacs dans le cadre de Vigipirate, sa mise en œuvre se traduit par une file d’attente d’un gros quart d’heure. Le thème du festival « biomimétisme au jardin » mérite cependant le déplacement. Outre quelques papillons dont un sphynx, bourdon, cétoine et volucelle y sont photographiés.

 

 

 

Denis Lemaître

Un chasseur d’images amateur à la troisième phase du déconfinement printanier de 2021

Le mercredi 9 juin 2021 ouvre la troisième étape du déconfinement. Le couvre-feu est repoussé à 23 h avant de disparaître le 20 juin. Les salles des bars et restaurants rouvrent à 50 % de leurs capacités. Outre la fin du télétravail à 100 %, ce jour marque également l’entrée en vigueur du passe sanitaire pour les événements de plus de 1.000 personnes. Dans la Vienne, l’obligation du port du masque est cependant toujours prévue jusqu’au 30 juin.

Se sentant ainsi pousser des ailes, le chasseur d’images amateur va retrouver des activités diverses : sorties pédestres à Châtellerault, déplacements en voiture, participation à des événements et manifestations.  L’élimination prématurée des Bleus à l’Euro 2020 de football dès le 28 juin lui facilitera la tâche.

Pour célébrer cette liberté nouvellement retrouvée, un pique-nique familial est organisé dès le samedi 12 juin à Saint-Germain. Hélène, accompagnée de sa chienne River, est retrouvée par ses parents sur une aire aménagée au bord de la Gartempe, en face de l’abbaye de Saint-Savin. Le site remarquable fait l’objet de plusieurs photos dont certaines immédiatement postées sur Instagram, Facebook et WhatsApp. Pinsons des arbres et rouges-gorges animent le repas, montrant un intérêt certain pour les miettes laissées sur les tables.

Le jeudi 17 juin, la fin de l’obligation générale du port du masque à l’extérieur est marquée par un déplacement aux Ormes. En fin de matinée, à l’aide d’un diaporama, le chasseur d’images anime une mise en valeur du patrimoine local.

Les trois monuments aux morts de la commune sont présentés à une trentaine d’élèves de CM2. Ces enfants quitteront leur masque pour un déjeuner sur l’herbe avant d’en prendre un deuxième pour les activités post-méridiennes. Au cours de l’après-midi, dans le parc de la mairie, seront observés un pic mar et des rouges-queues à front blanc. La vision trop furtive d’une huppe fasciée laissera des regrets chez le photographe.

Les jours suivants, à l’occasion des visites plus ou moins irrégulières des sites habituels de la ville, une disparition des consignes sanitaires à l’entrée des parcs de la ville est notée.

Au début de l’été, validant un premier essai effectué le 4 juin, un recours au téléphone portable devient systématique pour photographier en macro les insectes et ainsi les identifier aisément à l’aide de l’application iNaturalist.

Outre les papillons et libellules, sont virtuellement collectionnés : gendarme, lepture, cucullie, grand capricorne, hoplie, œdémère, téléphore, coccinelle, bourdon, cétoine et autres.

 

 

Le mois de juin à Châtellerault se termine par une visite ministérielle. Le commissariat de police, nouvellement installé dans un bâtiment de l’ancienne école de gendarmerie, est inauguré par le ministre de l’Intérieur. La coupure du ruban est immortalisée par le paparazzi occasionnel.

A compter du 1er juillet, le programme « Ici l’été » propose plus de 200 animations sur quarante sites de l’agglomération. Dès le lendemain, le photographe en profite pour animer, avec quelques amis, une soirée à l’église Saint-André de Senillé au profit d’une quarantaine de personnes.

Le 3 juillet, assisté de trois autres administrateurs de la Société des Sciences, il tiendra un stand lors de la fête des 40 ans de la réserve naturelle du Pinail à Vouneuil-sur-Vienne.

Le 12 juillet, jour de l’annonce présidentielle de l’extension du passe sanitaire, débutent des travaux sur la rive gauche de la Vienne au niveau du quai Alsace-Lorraine.

Le 14 juillet, par tradition, le chasseur d’images assiste à la cérémonie sur le boulevard Blossac et en saisit quelques moments. Une fois la nuit tombée, il s’émerveillera du feu d’artifice sans quitter son balcon après une longue promenade en forêt au cours de l’après-midi.

A partir de la mi-juillet, une brusque montée des eaux de la Vienne chasse les quelques oiseaux aquatiques repérés depuis quelques jours (aigrette, mouette, colvert et sterne) dans le canal de décharge Edf. Dès lors, pendant plus d’un mois, cet ouvrage jouera pleinement son rôle en permettant des travaux sur la partie centrale du barrage. A titre de compensation, tous les matins sont ponctués, au moment du petit déjeuner, des cris de chardonnerets élégants perchés sur les érables de la résidence.

Le 17 juillet, un déjeuner en terrasse dans une pizzeria châtelleraudaise fête les 800 observations postées sur iNaturalist. Le QR Code du lieu est alors scanné avec succès par les téléphones des trois personnes invitées. Une promenade au parc des loisirs d’Ingrandes facilitera ensuite la digestion avant un détour aux Ormes. Quelques plantes, champignons, libellules et oiseaux s’ajouteront au palmarès du photographe.

A la fin du premier mois de l’été, une détérioration de la situation sanitaire impose un renforcement des restrictions avec une première étape le 21 juillet.

Denis Lemaître

Un chasseur d’images amateur progressivement déconfiné au milieu du printemps 2021

Le lundi 3 mai 2021, débute la première étape du déconfinement avec la fin des restrictions de déplacement. Le mercredi 19 amènera une autre phase de desserrement des contraintes avec un couvre-feu repoussé de 19 à 21 h.

Une période propice à des éloignements de Châtellerault s’offre alors au chasseur d’images amateur. L’observation des oiseaux rendue difficile dans des arbres ayant retrouvé leurs feuilles, il va s’attacher à regarder à ses pieds. Cette pratique, tout en soulageant des cervicales douloureuses, l’amène à s’intéresser aux végétaux bordant les rues et autres lieux. Leur identification nécessitera un recours systématique à l’application iNaturalist.  Au bout d’un mois, le nombre total de ses observations dépassera 600. La gent ailée continuera toutefois à agrémenter épisodiquement ses sorties.

Ainsi, le 7 mai, des hirondelles de fenêtre sont observées dans la rue Sully. Elles œuvrent à la fabrication de nids sous les avancées des toits du collège Saint-Gabriel.

Les jours suivants, malgré une présence manifestée par leurs chants, elles ne font pas l’objet d’images exploitables. Le lendemain, 8 mai, dans l’après-midi, chaperonné par Philippe Bellin, le photographe, recense quelques plantes avec un intérêt particulier pour l’ancolie, découverte près d’un bosquet de la plaine Baden Powell.

Le 10 mai, l’installation récente de la passerelle permet un accès réglementé à l’île Cognet. Des consignes sanitaires sont affichées à chaque extrémité du passage. Depuis l’îlot, les bords de la Vienne et le pont Henri IV sont photographiés sous plusieurs angles.

Huit jours plus tard, une montée des eaux offrira une perspective nouvelle sur les tours du pont avec une submersion de la partie sud de l’île restant accessible. Des clichés de végétaux y sont réalisés : consoude officinale, iris des marais et viorne obier.

Le 12 mai, lors d’une courte promenade à Châteauneuf, le site de la Manu paraît particulièrement animé avec des jeunes au skate-park et devant l’école de cirque.

Sur le quai occidental du canal, quelques plantes sont identifiées : achillée millefeuille, centaurée et passerage champêtre. Derrière la Forge, une bergeronnette grise est surprise alors qu’elle éduque une juvénile.

Le 15, depuis le pont Henri IV, un manège similaire est observé sur un tronc flottant. Après avoir nourri deux oisillons, une autre bergeronnette semble les inviter à s’envoler. Cette observation est faite lors d’une sortie post-méridienne consacrée à un exercice photographique original du pont depuis le jardin du château.  Certaines prises de vue sont immédiatement postées sur Instagram.

Le 16 mai, malgré un temps menaçant, lors d’une longue promenade, avec des sous-bois couverts de fougères, la forêt propose un menu composé de papillons et de végétaux.

Outre l’identification de nouvelles fleurs, l’accouplement de deux aurores est surpris.

Le 20 mai, avec une météo favorable, un déplacement en solitaire, après le déjeuner, conduit à la réserve ornithologique du lac de Saint-Cyr. L’accès à cette réserve est subordonné au respect de consignes sanitaires placardées dès l’entrée du site.

Les observatoires sont à nouveau accessibles suivant les mêmes préconisations. Le port obligatoire du masque complique l’observation du plan d’eau où se retrouvent plusieurs espèces d’oiseaux : sternes, colverts, vanneaux, grèbes, chevaliers.

Le long des chemins reliant les cabanes, des plantes attirent l’attention : orchis, ophrys et euphorbes notamment.

Le dimanche suivant, accompagné de Françoise, le chasseur d’images profite de l’ouverture au public de la réserve dans la cadre de la fête des oiseaux.  Accueilli par des bénévoles de la LPO, le couple masqué parcourra le circuit balisé entre les trois observatoires.

Des gravelots adultes et juvéniles seront alors repérés.

Le 22 mai, à l’invitation de la section Nature, l’après-midi est passée à la réserve du Pinail à Vouneuil-sur-Vienne. Un défi biodiversité y est organisé par Gérépi, l’association gérant la réserve.  Le 6 juin, le sentier de découverte y sera de nouveau parcouru avec Françoise. Libellules et grenouilles y seront observées animant la surface des trous d’eau couverts de nombreux nénuphars.

Le 24 mai, après les trois sorties hors les murs de Châtellerault, de la semaine passée, une promenade dans le quartier de la résidence est au programme de l’après-midi. Le site de la Manu est parcouru lentement du fait d’averses imposant au promeneur de se mettre à l’abri dans un recoin près du canal. Un merle et un rouge-gorge s’accommodent de cette pluie en poursuivant leur quête de nourriture.

Le lendemain, près du cinéma Les 400 coups, la pelouse non tondue offre quelques plantes intéressantes à l’observation : pavot, oxalis, orpin et achillée.

 

Le 29 mai, en partenariat avec la Maison pour Tous, une opération « Sauvages de ma rue » accueille une douzaine de personnes autour de Max Poisay. Sont parcourus les bords de Vienne entre les ponts Henri IV et Camille de Hogues. L’identification des plantes est réalisée par le guide avec, si nécessaire, le recours à l’application i-Naturalist pour confirmation.  

Le dimanche 30 mai, une promenade au jardin public de Chauvigny agrémente le milieu d’après-midi. Outre la cité médiévale, des végétaux et oiseaux sont également photographiés.  Cette sortie digestive suit un déjeuner dans un restaurant de Valdivienne, à l’occasion de la fête des Mères, avec un strict respect des mesures de sécurité sanitaire : tables éloignées, personnel masqué, QR-code affiché, accès restreint à la salle, feuillets de recueil des coordonnées sur les tables.

Le mercredi 9 juin 2021 ouvre la troisième étape du déconfinement et le début d’une autre histoire.

Denis Lemaître

Un chasseur d’images amateur au début d’un printemps 2021 confiné

Au plan sanitaire, ce début du printemps ensoleillé, marqué par la visite à domicile d’un morio le 24 mars, n’apporte pas, dans un premier temps, de changement. L’arrêté préfectoral portant obligation du port du masque est prolongé jusqu’au mardi 1er juin inclus. Quinze jours plus tard, il en sera tout autrement avec l’extension, à tout le territoire national, des mesures déjà prises pour seize départements. Ces dispositions renforcées prennent l’aspect d’un troisième confinement.

Dès lors, dans la limite de 10 kilomètres autour de son domicile, le photographe amateur reste attaché à la fréquentation des espaces non urbanisés où la distanciation physique peut être respectée de manière continue. Le lac et la forêt domaniale de Châtellerault deviennent ainsi ses lieux de chasse privilégiés. Il s’autorise toutefois quelques escapades le long de la Vienne, à la Manu et même à Ingrandes.

Inspiré par le changement d’heure du 28 mars, il expérimente, le 30, une sortie matinale aux abords du lac de la Forêt. Ce choix est heureux. La forêt et la prairie s’animent alors des premiers ébats des volatiles. Pies, corneilles, étourneaux, merles noirs et rouges-gorges inspectent le sol à la recherche de nourriture. Dans les arbres, geais, fauvettes, mésanges, pics et sittelles ont la même occupation avec des menus différents : gland pour le geai, baies de laurier pour la fauvette, fleurs de prunier pour la mésange, insectes dans le bois pour le pic et la sittelle.

Une promenade en forêt, également matinale, le lendemain lui offre la possibilité de retrouver un pic épeiche et un accenteur mouchet.

Le 7 avril, en début d’après-midi, faute de pouvoir présenter un justificatif de domicile, une attestation de déplacement dérogatoire est générée sur le téléphone portable pour une promenade le long de la Vienne. Après le franchissement de cette rivière par le pont du Maréchal Lyautey et le passage sous la voie de chemin de fer, est atteint, au bout d’une heure et demie de marche, l’étang de Nonnes Nord. Les abords de ce plan d’eau sont propices à l’identification de quelques plantes (cardamine des prés, lamier blanc et lierre terrestre).

Le 8 avril, une longue promenade en forêt de Châtellerault occupe une bonne partie de l’après-midi. Une fois Françoise laissée sur le parking du Bœuf Mort, au nord du lac, le trajet parcouru emprunte des layons bordant l’autoroute A10 en direction du sud.

L’itinéraire choisi, également fréquenté par quelques sportifs, autorise une observation fructueuse de la flore (faux houx et potentilles) et de la faune, notamment les oiseaux. Outre les passereaux habituels, un coucou gris est ainsi repéré et photographié au niveau de l’aire de repos autoroutière.

Le 14 avril, une sortie ornithologique, en compagnie de Jean Langoumois, agrémente tout l’après-midi. Les parcelles forestières 2, 3 et 9 sont ainsi arpentées à la recherche de quelques oiseaux : geais, pics, mésanges, pinsons et autres. S’y ajoutent quelques papillons (thècle de la ronce, panthère, aurore, grande tortue) surpris dans les allées. Une station prolongée au bord de la mare du Bœuf Mort, lieu de baignade des passereaux, met fin à cette promenade. Une semaine plus tard, un bruant zizi, une grive musicienne et des verdiers seront observés à ce point d’eau.

Le 16 avril, à partir de 16 h 30, une activité physique de plein air, avec pour objectif le site de la Manu, termine la journée.

Rentrant à son domicile par le quai du 11 novembre, le long du canal de décharge de l’Edf, le promeneur y remarque le retour d’un héron cendré, absent depuis 3 mois, d’une nette rousse, disparue à la mi-février, et d’un chevalier guignette, parti à la fin de l’été dernier.  Le 25 avril, une femelle colvert y accompagnera les premiers pas de ses petits sur le terre-plein central bordant ce canal.

Le 20 avril, une nouvelle observation des oiseaux au Lac est programmée en matinée. Le déplacement en voiture est un peu laborieux. La distribution en drive des sacs jaunes sur la place Henri Roy est à l’origine d’un bouchon dans la rue Clément Krebs. Durant deux heures, la rive occidentale du Lac de la Forêt est parcourue. Le calme des lieux autorise la découverte de quelques chevaliers guignettes et un coucou gris à l’extrémité sud du plan d’eau.

Au nord, près de la mare, un serin cini est remarqué en compagnie de lapins de garenne.  Deux jours plus tard, un écureuil roux anime la traversée de la parcelle forestière 23.

Le 25 avril, un court déplacement en voiture, dans un rayon de 10 kilomètres, permet la découverte du parc des loisirs du Gros Caillou à Ingrandes.

Seule l’observation quelques papillons (flambé et cuivré) égaie cette sortie autour d’un lac aux rives déboisées et aux abords fauchés.

A la fin du mois d’avril, le lac et la forêt connaissent de gros changements : les arbres retrouvent leurs feuilles, évolution rendant plus difficile l’observation des oiseaux, les fleurs tapissent les sous-bois (euphorbes, genets et jacinthes) et les points d’eau, comme la mare au nord du lac, se tarissent. Le 28 avril, quelques brins de muguet sont cueillis au Marchais de la Caraque, au nord-ouest de la route D 21.

Un retour progressif à une vie normale à compter du 3 mai 2021 s’accompagnera d’une levée de la limite de déplacement. Une nouvelle aventure débutera pour le photographe qui comptabilise aujourd’hui 464 observations sur l’application iNaturalist.

Denis Lemaître

Un chasseur d’images amateur à la fin de l’hiver 2020-2021

A la mi-février, pour le département de la Vienne, l’obligation du port du masque est prolongée jusqu’au 31 mars 2021, à l’exception des espaces non urbanisés. Au cours des dernières semaines de l’hiver, le chasseur d’images amateur va rechercher ces rares zones dans la ville de Châtellerault et les abords immédiats s’offrant ainsi la possibilité d’ôter le masque chirurgical bleu. Respectant le couvre-feu avancé à 18 h 00 depuis le 16 janvier, il n’a aucunement besoin de générer une attestation de déplacement dérogatoire. Par ailleurs, lors de cette période ensoleillée, son souci constant sera de s’éloigner de ses congénères pour observer en toute quiétude les oiseaux et autres manifestations de la nature.

Ce souci aura pour conséquence un abandon progressif du site de la Manu et des rives de la Vienne en aval du pont Henri IV où les Châtelleraudais sont de plus en plus nombreux. Après une fréquentation régulière du lac et de la forêt domaniale, il va mettre le cap plus au sud en rejoignant le centre de loisirs de Beaumont-Saint-Cyr et Chauvigny.

Auparavant, le 17 février, il retourne toutefois sur le site de la Manu où les voies de circulation longeant le canal font l’objet d’un nettoyage à la suite de l’inondation du 3. Très tôt, au début de l’après-midi, la femelle martin-pêcheur se montre dans un arbuste en bordure de la confluence de l’Envigne et de la Vienne. Il n’aura pas l’occasion de la revoir avant l’arrivée du printemps. Selon un spécialiste de la LPO, la turbidité de l’eau, gênant son activité de pêche, explique son absence prolongée. Le jardin du directeur accueille les premiers papillons : un citron et un paon de jour. L’arrivée d’un groupe de jeunes « se posant » sur l’aire de pique-nique à l’extrémité sud, met fin à son observation. Ils s’accordent un moment de repos après un passage au skate-park alors très fréquenté.

Jusqu’à la fin de février, le lac et la forêt lui fournissent un moment de répit, très vite écourté. A l’ouest de la pièce d’eau, la rive, la prairie et l’orée du bois sont particulièrement animées : s’y retrouvent geai des chênes, pinson, mésange, rouge-gorge. Le long d’un chemin forestier, à l’arrière des concessions automobiles, un écureuil roux s’amuse dans les hautes branches avec pour voisine, une sittelle torchepot. Dès le 23 février, des papillons se manifestent : grande tortue et vulcain notamment. Outre les promeneurs de chiens, randonneurs, vététistes, pilotes de quad et autres engins motorisés troublent ses sorties. En plus, quelques écoles voisines y ont délocalisé leurs activités sportives.

Au début du mois de mars, il prospecte avec bénéfice les bosquets du quartier est des Renardières en aval du pont Maréchal Lyautey. Sittelle torchepot, grimpereau et pic épeiche y côtoient pinson, mésange, pouillot et rouge-gorge dans des arbres survolés par des corbeaux croassant sans interruption. Le dimanche 14 mars, des pêcheurs et leurs voitures stationnées au bord de la rivière l’obligeront à faire demi-tour. Il en sera de même le mercredi suivant avec le passage d’une tondeuse tractée le long de la rue Charles Plessard.

Le premier samedi de ce même mois, la recherche de nouveaux volatiles le conduit, en famille, au centre de loisirs de Beaumont-Saint-Cyr. Il n’est pas le seul à avoir eu cette idée. Plusieurs familles s’y retrouvent notamment pour déjeuner en plein air. Des enfants un peu bruyants troublent sa visite de la réserve ornithologique, zone interdite à la promenade de River et donc de sa maîtresse. Malgré tout, vanneaux et grèbes, tous huppés, y sont observés. Un prunier en fleurs y accueille quelques insectes dont un vulcain. 

Le 19 mars, une très courte excursion au nord de Châtellerault, en compagnie de Jean Langoumois, marquera la fin de l’hiver avec la manifestation de quelques hérons garde-bœufs à Antran.

Après l’apparition de quelques fleurs, le changement de saison sera marqué par de nouvelles mesures de freinage concernant seize départements pour un mois. Maintenu sur l’ensemble de la France, le couvre-feu sera décalé à 19 heures à partir du 20 mars.

 

Denis Lemaître

Un chasseur d’images amateur au milieu de l’hiver 2020-2021

A la mi-janvier, la préfète de la Vienne proroge jusqu’au 15 février 2021 inclus l’arrêté portant obligation du port du masque pour toute personne de onze ans et plus sur l’ensemble du territoire départemental, à l’exception des espaces non urbanisés. Une semaine plus tard, le port du masque artisanal en tissu est déconseillé. Pour le chasseur d’images, les masques bleus chirurgicaux remplacent ceux cousus par l’épouse, aux couleurs plus chatoyantes.  Le 8 février, les masques en tissu seront interdits dans les établissements scolaires.

Au début de l’année 2021, quittant la rive orientale de la Vienne aux environs du site de la Manu quasi-désertés consécutivement à une forte montée des eaux (le 13 janvier, un cormoran assure seul la garde sur le terre-plein central Edf), le photographe amateur, toujours masqué, rejoint la rive gauche de la Vienne en prenant la direction du Nord.

Depuis le quai Alsace-Lorraine, il inspecte la rive occidentale de l’île Cognet avant de parcourir le pré de l’Assesseur et d’emprunter la promenade des Acadiens jusqu’à l’ancien pont de chemin de fer de Loudun. Sa déambulation sur la piste cyclable lui offre des vues sur l’arrière des maisons bordant la rue d’Antran et sur la rive ouest de l’île Sainte-Catherine.

En aval du pont Henri IV, outre une bergeronnette grise, les colverts occupent en nombre la rive alors abandonnée par les pêcheurs. Une nette rousse, un fuligule et un canard domestique les accompagnent. Profitant de l’absence des kayakistes, les canards s’efforcent d’animer le plan d’eau aménagé et ses abords immédiats. La nuit, ils sont relevés par des castors d’Europe qui marquent leur présence sur les arbres de l’île Cognet. La submersion des lieux, au début du mois de février, les dérangera dans leur œuvre.

Dans le pré de l’Assesseur, aux tables de pique-nique occupées par les maîtres de quelques chiens s’y défoulant sans laisse, une observation attentive des buissons bordant le mur du garage Toyota, lui permet de repérer un accenteur mouchet, un roitelet triple-bandeau, un troglodyte mignon, un rouge-gorge et une mésange charbonnière.

Plus au nord, l’île Sainte-Catherine paraît plus calme. Un héron cendré y est toutefois repéré le 10 janvier, tandis qu’une dizaine de cormorans occupent la cime d’un arbre à l’extrémité sud de l’île. Au milieu du mois de janvier, certains prendront le soleil sur une petite plage rocailleuse.

Au même niveau, dans les jardins jouxtant les maisons de la rue d’Antran, trois mangeoires attirent de nombreux passereaux : moineaux, mésanges, pinsons des arbres. Leurs faits et gestes sont dangereusement surveillés par un chat.

De tels dispositifs existent également à la résidence du photographe et dans les jardins voisins avec les mêmes conséquences. Merles noirs et étourneaux participent alors au festin.

Au milieu du mois de janvier, quelques sorties au Lac et à la forêt domaniale apportent son lot de surprises avec quelques habitués des sous-bois : geais des chênes, pics épeiches, grimpereaux, sittelles torchepots et roitelets.

Des chevreuils se montreront aux yeux du chasseur d’images lors du premier dimanche de février.

Une mare, au nord du lac, connaît une belle activité en offrant aux chardonnerets, mésanges et fauvettes les possibilités de se désaltérer et se baigner.  Des verdiers et des pinsons des arbres les y rejoindront le 7 février.

 

Au cours de la dernière semaine de janvier, un nouveau phénomène est constaté sur le site de la Manu. Le jardin du directeur et les abords du canal sont envahis par les lycéens de Berthelot qui, interdits d’activités physiques à l’intérieur, viennent, pour certains, y courir. Leurs déplacements bruyants gênent l’observations des oiseaux en bordure des plans d’eau. Le 3 février, une brusque montée des eaux mettra momentanément un arrêt à cette nouvelle pratique.

 

Après avoir, un temps, retrouvé leur poste favori au milieu de la confluence de l’Envigne avec la Vienne, les martins-pêcheurs se font à nouveau discrets.    Au contraire, les colverts, privés du terre-plein central de l’usine Edf submergé, occupent en force les lieux. Des oies et d’autres canards (mandarins) se joignent à eux.

 

Les colverts rejoignent parfois précipitamment les berges à la suite de mouvements menaçants en profondeur de gros poissons (silures). Cette fuite est ponctuée du coin-coin des femelles. Le 26 janvier, un écureuil gambade dans la prairie au sud de L’Envigne.

Le mois de janvier se termine avec le report inattendu d’un nouveau reconfinement serré ou hybride.

Denis Lemaître

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