Conte médiéval, chapitre II

C’était en 1020, le onzième jour de may, le Grand Chambellan du Roy avait expliqué que les fièvres s’étaient atténuées et que, même si beaucoup de malades étaient toujours alités et que certains trépassaient encore, il allait un peu relâcher la bride sur ses sujets, oh ! Juste un peu.

Il n’était désormais plus nécessaire d’être porteur d’un parchemin pour aller au village, ou s’éloigner d’un quart de lieue, ce qui enchantait le petit peuple, mais contrariait les scribes qui perdaient ainsi moult clients, car en ces temps reculés peu d’entre eux connaissaient l’écriture. Les échoppes pouvaient rouvrir, mais pour y pénétrer il fallait toutefois se masquer le minois et s’enduire les mains d’onguent. Cependant, tavernes et auberges devaient encore garder portes closes, ce qui provoqua un vent de révolte chez leurs tenanciers où victuailles et vins commençaient à se gâter.

Trois semaines plus tard, le Grand Chambellan avait accordé aux sujets du Roy le droit de pouvoir reprendre le travail et de se rendre à vingt-cinq lieues de leur demeure. Ce fut un grand bonheur pour le peuple qui pouvait, après ces deux longs mois d’isolement, retrouver qui sa famille, qui ses amis, qui ses compagnons de labeur. La plus grande contrainte avait été de troquer la traditionnelle escharpe contre un masque peu seyant. Néanmoins, les ministres conseillaient de maintenir le travail à distance, ce qui était fort complexe dans les contrées les plus reculées où les réseaux et le wifi ne passaient pas…

Cette situation contentait toutefois certains travailleurs, qui pouvaient ainsi rester en leur chaumière et porter à longueur de jour leurs braies de jogging ou un simple caleçon. D’ailleurs, certains s’étaient tant goinfrés de soupes grasses et de cochonnailles durant toute cette confination, sans jamais aller marcher même au centre du village et avaient pris un tel embonpoint qu’ils ne rentraient plus dans leurs braies trop étroites, dans leurs chemises trop serrées ! C’était même un drame pour certaines femmes qui n’osaient plus paraître devant leurs voisines et amies… En ce joli mois de mai, les hommes les plus hardis harnachaient leurs montures pour s’en aller courir par les chemins et les bois. Les plus humbles avaient attelés boeufs ou mulets à leurs modestes charrettes pour quérir le bois de chauffage qui commençait à manquer en cette fin de frais printemps, car en ces temps-là la météo était rude, les hivers longs et glacials et l’on ne parlait encore point de réchauffement climatique.

Début juin, quand la neige fut enfin fondue, le Roy abolit toute contrainte pour son peuple, les escoles purent rouvrir et la marmaille libéra enfin des parents épuisés par ces deux mois de garderie forcée dans de modestes chaumières surpeuplées et en grand désordre. Le Roy et son Grand Conseil avaient reporté le second tour de la votation pour élire les échevins qui n’avaient pu l’être au printemps. Son Grand Chambellan dont la barbe, sournoisement attaquée par quelque invisible virus, blanchissait de jour en jour, se fit vaillamment élire bourgmestre en son havre normand. Le Roy, voyant sans doute un mauvais présage en ce revirement de pigmentation de pilosité, le congédia. Le pestiféré, qui n’était pas tout blanc dans cette affaire, mais plutôt poivre et sel, s’en alla donc revoir sa Normandie, ses pommiers et ses célèbres vaches noires et blanches elles aussi, soulagé de ne plus ouïr la révolte des tuniques jaunes et subir les caprices jupitériens du Château.

Un remplaçant arriva, le Roy était allé le mander jusqu’en Navarre. C’était un rustre gaillard, un peu vintage, avec un accent gascon aux fortes émanations d’ail, dont les mimiques amusaient la cour du Roy et le petit peuple. Il était fort pédagogue et, pour que les gueux qui n’avaient pu aller aux escoles comprennent bien ce qu’il disait, il répétait toujours les phrases qu’il jugeait importantes. Il décida – en responsabilité – que le port du masque serait dorénavant o-bli-ga-toi-re dans tous les villages, marchés et échoppes. L’été avançait et les Francs qui le pouvaient partaient en vacances. Le bord de mer était leur principale destination, mais passer les frontières du royaume était une entreprise risquée. Les plus audacieux réussissaient à atteindre le royaume des Ibères et les rivages de cette mer entre les terres, là où l’on se restaure de curieux plats composés de riz jaunasse accompagné de morceaux de poularde sentant la poiscaille. Les moins aventureux envahissaient petit à petit les bords de l’Atlantique.

Le peuple se libérait donc après cette longue nuit de confination, il faisait ripaille bruyamment et se désaltérait à grandes gorgées de vin. Quant aux jeunes jouvenceaux et jouvencelles, ils festoyaient nuitamment à n’en plus finir en se faisant passer à travers le gosier des breuvages élaborés par de savants alchimistes. Divers esprits de vins promptement mélangés à d’étranges fruits et herbacées les enivraient, et leurs cerveaux embrumés par ces vapeurs éthyliques ne leur commandaient plus de respecter la distanciation préconisée par l’Agence Royale de Santé. Ils parlaient alors dans un langage des plus barbares de « mojito, spritz, shoots , de faire des face-time et des whatsapéro ». Ils se faisaient porter par des livreurs pédestres (le vélo Uber n’avait pas encore été inventé) d’énormes quantités de tourtes cuites au feu de bois avec des tomates et du fromage fondu, une mode venue de la lointaine province de Campanie. Certains humaient des vapeurs d’herbe séchée puis lentement consumée, venue clandestinement de chez les Sarazins. Bardes et ménestrels, si longtemps confinés, car travaillant dans l’événementiel, et qui avaient dû cesser leur labeur, se lâchaient désormais en créant des musiques assourdissantes que seul le diable aurait pu entendre ! Les lendemains étaient plus tristes car, outre les maux de tête sous ces blondes chevelures et quelques régurgitations de leurs entrailles, la fièvre maligne rôdait et se transmettait de groupe en assemblée. Le ver était dans le fruit et le virus dans la teuf. Il appartenait donc au Roy de guérir les écrouelles, le virus et le taux d’alcoolémie des jeunes Francs qui ne cessaient de grimper dans les bilans hebdomadaires du directeur de la santé, qui jugeait la situation sous contrôle, mais fort alarmante. Jugement de Salomon…

Les tavernes avaient enfin rouvert, mais pour y ingurgiter cochonnaille et chapons gras, il fallait suivre le protocole royal. Avant de s’asseoir devant son écuelle, l’on devait entrer masqué d’une étoffe et se laver les mains avec cet onguent d’esprit de vin. D’aucuns voulaient parfois se rincer le gosier avec : « Cela nous protégera des humeurs qui donnent la fièvre », disaient-ils. Mais l’aubergiste veillait, toujours prêt à servir quelques pichets remplis du vin de ses meilleures barriques. Dans les bourgs, sur les marchés, dans les échoppes, tous devaient porter le masque et ceux qui ne respectaient pas la loi étaient considérés comme des brigands. Les gardes royaux veillaient et les contrevenants étaient passibles d’une amende de cent-trente-cinq deniers d’argent. C’était une somme que tous ne pouvaient payer, et pour les plus malheureux, c’était alors le cachot.

L’été passa avec son cortège de malades qui croissait lentement. Le ministre de la Santé surveillait quotidiennement le nombre de paillasses disponibles dans les hospices royaux et annonçait chaque semaine au peuple que ça pourrait être pire si ça devenait plus grave. Mais la populace n’écoutait point et disait que tout ceci n’était que menteries pour effrayer le peuple laborieux.

Quand arrivèrent les premiers orages annonciateurs de l’automne, le nombre de malades croissait encore et la jeunesse festoyait toujours autant. Le Roy annonça qu’il instaurait un couvre-feu : chacun devrait avoir rejoint sa chaumière avant le coucher du soleil et n’en plus sortir avant l’aube…Il décida aussi que les tablées ne pourraient être de plus de six personnes, un vrai casse-tête pour les familles nombreuses ! Il avait inventé la jauge. Les aubergistes protestaient, disant que s’ils ne pouvaient plus tenir commerce ni le jour ni nuitamment, ni vendre plats et boissons, c’en était fini pour leurs tavernes !

A l’approche de l’hiver, le Roy parla de nouveau à ses sujets : « Oyez, oyez seigneurs et manants ! Je condescends à rouvrir les échoppes où le peuple pourra quérir toute marchandise qu’il souhaite, mais le nombre de clients devra être restreint ». La jauge royale planait toujours. « Le peuple pourra désormais circuler jusqu’à cinq lieues de son village, mais il faudra pour quelque temps encore être porteur d’un parchemin. Les tavernes et auberges resteront toutefois closes, car c’est en ces lieux que circulent les humeurs et les fièvres ». La royale décision limitait toujours le chiffre d’affaires du petit commerce, et le Roy annonça qu’il compenserait « quoi qu’il en coûtât » les pertes par de nombreuses bourses remplies de piécettes d’argent, généreusement distribuées aux commerçants. Dans les théâtres, les saltimbanques pourraient bientôt redonner spectacle et les troubadours leur musique pour distraire le bon peuple qui avait bien besoin de réjouissances.

Le Roy annonça aussi une grande nouvelle fort attendue : il avait consulté les meilleurs médecins et herboristes et, sur leurs conseils, les plus valeureux druides étaient allés quérir de secrètes plantes par-delà les montagnes et les océans. Ils avaient alors, par de curieux mélanges et de savantes décoctions, confectionné les élixirs les plus puissants qu’il faudrait distribuer au peuple pour vaincre ces humeurs qui les touchaient presque tous. La vie allait enfin reprendre lentement… Demain sera un autre jour !

C’était il y a mille ans …

 

Jacques DUFOUR

 

Publié sur parchemin recyclé, encre biologique, plumes d’oies non gavées.

Ne pas jeter sur le chemin public.

Lettre d’information aux adhérents du 17 novembre 2020

Chère adhérente, cher adhérent,

Au milieu de cette troisième semaine de confinement automnal, l’horizon ne semble pas devoir se dégager avant quelques mois. Le 12 novembre 2020, le Premier ministre a annoncé une prolongation des règles actuelles de 15 jours avant de connaître une possible adaptation à compter du 1er décembre. Une levée du confinement avant les fêtes de fin d’année semble peu vraisemblable. Aussi je ne puis que vous réaffirmer la suspension des activités publiques de la Société des Sciences pour une durée indéterminée.

Toutefois, malgré cette trêve des confiseurs anticipée, vos administrateurs poursuivent leurs échanges afin de :

  • diffuser, avant la fin de l’année, la version numérique du bulletin n° 153 à l’ensemble des abonnés ; les initiateurs d’une telle version sont ici remerciés,
  • fixer les modalités de la distribution de la version « papier » dès la fin du confinement ; l’impossibilité actuelle de se réunir en empêche notamment la mise sous pli,
  • veiller à la rentrée des dernières cotisations de 2020 ; les retardataires peuvent encore apporter leur contribution,
  • réfléchir sur la programmation du cycle des conférences pour le premier semestre 2021 ; le recours à des conférenciers de la région sera privilégié,
  • lancer les préparatifs d’une assemblée générale, peu ordinaire, prévue le samedi 30 janvier 2021 ; sa tenue est subordonnée à la possibilité préalable de réunir un ou deux conseils d’administration,
  • préparer les sommaires des trois bulletins de 2021 voire avec un ou deux bulletins spéciaux ; le bulletin n° 154 est déjà bien avancé,
  • faire vivre le site de la Société grâce à la poursuite de recueil de témoignages sur le confinement.

Bien que tout cela soit possible grâce au « télétravail », vos administrateurs regrettent de ne pouvoir se retrouver régulièrement pour gérer l’association, d’une part, et animer des groupes de recherches, d’autre part, notamment sur les maisons communes et le centenaire d’événements. Par ailleurs, ils déplorent surtout de ne pas pouvoir vous retrouver lors des soirées des deuxième et quatrième mercredis de chaque mois à la Salle de la Gornière.  

Dans l’espoir de pouvoir le faire rapidement au début de l’année 2021, vos administrateurs et moi-même vous demandons de bien prendre soin de vous et de vos proches.

Votre président.

Denis Lemaître

Lettre d’information aux adhérents du 1er novembre 2020

Chère adhérente, cher adhérent,

La mise en œuvre du nouveau confinement, dans la nuit du jeudi 29 au vendredi 30 octobre 2020, donne un coup d’arrêt à la reprise des activités de la Société des Sciences de Châtellerault en présence du public.

Après un long moment de discrétion forcée, votre société avait reprogrammé des conférences pour les quatre derniers mois de l’année 2020. Elles ont effectivement pu reprendre le 23 septembre à la salle de la Gornière. Une intervention télévisée du Président de la République a accompagné les deux suivantes les 14 et 28 octobre. Pour la dernière, l’importance de la communication présidentielle a eu pour conséquence une assistance réduite. Pour ce qui concerne cette assistance, vos administrateurs et moi-même souhaitons remercier les spectateurs de ces trois réunions qui se sont prêtés de bonne grâce au strict respect des consignes sanitaires. 

La décision, annoncée le 28, a conforté et précipité une mesure en cours de réflexion au sein du conseil d’administration depuis près de quinze jours. Aussi ai-je l’honneur de vous confirmer la suspension, pour une durée indéterminée, de toutes les activités publiques de la Société des Sciences. En l’état actuel, il est bien sûr impossible de vous indiquer une éventuelle date de reprise. Elle n’aura certainement pas lieu avant le début de l’année 2021.

 Dans l’attente de celle-ci, un premier bilan peut être esquissé pour 2020. Sur une programmation de 17 réunions, le cycle annuel a été réduit à huit conférences avec une interruption de la mi-mars au 23 septembre. Quant aux publications, deux bulletins ordinaires, les n° 151 et 152, ont été distribués. Un troisième est en cours de finition. Le quatrième tome de « La Petite et Grande Histoire de Châtellerault racontée par ses rues » est sorti au cours de l’été avec, pour titre, « La plaine d’Ozon ». La diffusion plus ou moins régulière d’une lettre d’information et d’articles, notamment du chasseur d’images amateur, a comblé quelques vides. Ayant pu seulement se réunir six fois au cours de l’année, vos administrateurs ont fait tout leur possible pour ne pas rompre le contact avec les adhérents. Au cours des 10 derniers mois passés, plus de 800 courriels seront ainsi échangés.

A la veille d’une nouvelle année, espérée meilleure, votre soutien est indispensable à la survie financière de votre association. Ce soutien passe par le règlement des cotisations. Certaines manquent pour l’année 2020. Pour 2021, les modalités de versement seront prochainement fixées.

En conclusion, vos administrateurs et moi-même vous invitent à toujours bien prendre soin de vous et de vos proches afin d’être en mesure de profiter des fêtes de fin d’année.

 Votre président, Denis Lemaître

Lettre d’information aux adhérents du 1er octobre 2020

Chère adhérente, cher adhérent,

Pour le département de la Vienne, classé en « zone Alerte », un récent arrêté préfectoral interdit, du 28 septembre au 12 octobre 2020, les rassemblements festifs ou familiaux de plus de 30 personnes dans les établissements recevant du public (ERP).

La salle de la Gornière, établissement de ce type, accueille depuis quelques années les conférences de la Société des Sciences. Une menace pèse-t-elle sur la poursuite du cycle annuel de nos réunions qui a repris le 23 septembre avec une assistance de 56 personnes ?

Pour l’instant, les activités associatives ou professionnelles, sans caractère festif, dans les ERP, demeurent autorisées, sous la réserve de la mise en œuvre d’un protocole strict permettant le respect des mesures « barrières ».

Aussi, outre les mesures sanitaires prises la ville pour l’accès aux salles municipales, les administrateurs en charge de l’organisation des conférences ont-ils pris des précautions supplémentaires :

  • la mise à disposition de solution hydroalcoolique à l’entrée de la salle et à la sortie,
  • le contrôle de l’obligation d’un port correct du masque à l’entrée et durant la totalité du séjour dans la salle,
  • le recueil des coordonnées téléphoniques des spectateurs à l’entrée,
  • le respect des mesures de distanciation physique avec des sièges espacés d’un mètre et un flux de circulation séparant l’entrée et la sortie,
  • la désinfection du mobilier (sièges et tables) et matériels utilisés avant et après la conférence,
  • la disparition des points de contact pour les mains notamment par le maintien des portes ouvertes,
  • l’absence de vestiaires, chacune et chacun étant invité à garder ses affaires personnelles.

Un tel dispositif exclut bien sûr l’organisation d’un moment de convivialité à l’issue de l’activité. Nous aurons, je le souhaite, l’occasion de nous rattraper.  

Par ailleurs, notre prochaine conférence est programmée le mercredi 14 octobre 2020, deux jours après la fin de la période indiquée par l’arrêté. Pour autant, il faut nous préparer à une possible prolongation avec le souci permanent de protéger nos voisins lors de nos rencontres. En la matière, il me paraît utile de rappeler que l’objectif du port du masque n’est pas de se protéger personnellement mais de protéger les autres. Le courage réside dans le respect de cette obligation face à des personnes ne pouvant ou ne voulant pas le faire. 

En tout état de cause, vous avez certainement compris que la reprise effective de nos activités culturelles est subordonnée aux respects de l’ensemble de ces mesures dont la mise en œuvre demande une mobilisation particulière de vos administrateurs. J’en profite ici pour les en remercier. 

Pour conclure, notre cycle de conférences n’entre pas dans le champ des dispositions relatives aux rassemblements festifs. Des assurances m’ont été données, ce jour-même, par la préfecture de la Vienne. Celles et ceux d’entre vous ayant assisté à notre réunion de rentrée, ont pu apprécier les mesures alors appliquées. En conséquence, la programmation de la conférence « Correspondance conjugale des Voyer d’Argenson » par Sophie Delhaume est maintenue au 14 octobre.  

Avec le plaisir de vous revoir à cette occasion, je vous invite toujours à prendre bien soin de vous et de vos proches. 

Votre président.

Denis Lemaître

Lettre d’information aux adhérents du 6 septembre 2020

Chère adhérente, cher adhérent,

En ce moment de rentrée scolaire ou autre, je reviens vers vous pour un nouveau point de situation après deux mois de silence.

Tout d’abord, j’espère que vous avez passé un bel été, malgré un contexte très particulier. Pour celles et ceux qui seraient encore en vacances, je leur souhaite une bonne continuation.

1°) De leur côté, vos administrateurs préparent activement la reprise des activités de la Société des Sciences avec, dès le 8 septembre, la tenue d’un conseil d’administration. Ils se réuniront sous ce format pour seulement la troisième fois de l’année, le dernier conseil ayant eu lieu le 4 février 2020. Depuis, seuls les membres du bureau ont pu se voir les 3 mars et 7 juillet. 

Cette réunion du conseil sera, pour eux, l’occasion de mettre en musique les manifestations de l’automne :

  • la participation aux Journées Européennes du Patrimoine l’après-midi des samedi 19 et dimanche 20 septembre, de 14 à 18 H 30,
  • l’animation de l’exposition de la jeep lunaire au Grand Atelier à compter de la même période après son transfert du bâtiment 208 au musée le 14 septembre,
  • l’aménagement du programme des conférences pour le second semestre 2020 avec une rentrée le 23 septembre, salle de la Gornière. En la matière, une consultation régulière du site de la Société est conseillée.

2°) Un comité de rédaction précédera ce conseil. A l’instar du printemps, l’équipe « publications » est restée active au début de l’été. A la suite d’un entretien avec un journaliste le 9 juillet, le quatrième tome de la Petite et Grande Histoire de Châtellerault racontée par ses rues, titré la Plaine d’Ozon, a fait l’objet d’un article dans la presse locale le 13. Dès lors, il a été mis en vente à la boutique de l’Office de Tourisme, à la librairie de la place Dupleix et au Hall de la Presse à Ozon. Il sera bien sûr proposé lors de nos prochaines conférences.

Comme prévu, le tirage du bulletin n° 152 a été réalisé. La version numérique sera diffusée au milieu du mois de septembre. Les modalités de distribution de la version « papier » restent à l’étude. Un dépôt tardif dans les boîtes à lettres est toujours à craindre. La priorité sera donnée à une mise à disposition lors des conférences de septembre et d’octobre.

Le contenu du bulletin n° 153 et les suivants sera alors évoqué. Outre les maisons communes du Grand Châtellerault, la commémoration du centenaire d’évènements intéressant l’agglomération voire le département pourrait constituer un nouveau fil rouge.

Toujours dans l’optique d’un bulletin spécial, des témoignages relatifs au confinement sont recherchés. Les quelques articles récemment diffusés peuvent en être la base.  

 

Dans l’espoir de vous revoir en pleine forme, je vous souhaite, en mon nom personnel et au nom des administrateurs de votre société, une excellente rentrée. Surtout prenez bien soin de vous et votre entourage.

Très cordialement.

Votre président, Denis Lemaître.

Un chasseur d’images amateur loin de Châtellerault

A la fin du printemps et au début de l’été 2020, bien que privé de vacances, le chasseur d’images masqué reprend le volant, abandonné depuis le 14 mars, pour s’éloigner de la ville de Châtellerault. D’abord réduits à un rayon de 100 kilomètres, les déplacements, multipliés à la mi-juillet (lors séjour des petites-filles), se font, pour certains, hors de la Vienne.

Dans un premier temps, tout en restant dans les limites départementales de la Vienne, le photographe reprend des activités familiales, sportives et surtout associatives. Il assiste ainsi, le 14 mai, à La Puye, au choix, par sa fille, d’une nouvelle compagne à quatre pattes. L’instant est bien sûr immortalisé avec quelques prises de vues. Un mois plus tôt, Cali, sa chienne, l’a quitté après treize ans de vie commune, au même âge que Pépite, évoquée dans le premier article. River, toujours de la race golden retriever, rejoindra sa nouvelle famille, un mois plus tard. Avant de s’installer à Pouzioux à la mi-août, elle aura ainsi le temps de s’acclimater à son nouvel environnement familial à Morthemer. Plusieurs liaisons vers ces villages de Chauvigny et de Valdivienne seront, pour le chasseur d’images, l’occasion de nouvelles découvertes. Avec des rougequeues, familiers du château de Morthemer, mésanges à longue queue et hirondelles rustiques, rencontrées à Pouzioux, complètent provisoirement sa collection d’oiseaux avant de surprendre, le 19 août, une grande aigrette en amont du pont de Saint-Martin-la-Rivière.  S’y ajoutent des papillons comme l’azuré, le robert-le-diable, le collier blanc et le cuivré commun Une libellule, le sympétrum rouge, et une tachinaire sauvage terminent l’inventaire local.  Au cours de la dernière semaine de mai, il reprend ses sorties avec un vélo remis à niveau dès le 6 mai, après les encouragements de l’Etat à une telle pratique et sans en attendre une prise en charge financière. L’appareil photo est alors glissé dans une sacoche, fixée au guidon.

Par ailleurs, dans le cadre des activités de la Société des Sciences, les 10 juin et  1er juillet, il participe à deux sorties, organisées par la section Nature à Archigny et à Angles-sur-l’Anglin. A Archigny, rejoint, en début d’après-midi près de l’église par les trois principaux animateurs de la section, il se rend aux Prés de la Fontaine, au nord-ouest du bourg. Le site a été choisi par Max Poisay à la demande de quelques habitants, malheureusement absents. Un arborétum agrémente l’endroit. Laissant ses trois amis à la recherche de plantes sous les couverts, le photographe réalise une reconnaissance rapide des lieux en faisant le tour des trois plans d’eau. En milieu d’après-midi, en leur compagnie, il procédera à une prospection des rives du principal étang. Quelques papillons seront alors photographiés : demi-deuil, hydrocampe du potamot, paon du jour, piéride et tircis. Est également découvert un autre spécimen de l’ibellule : un orthétrum réticulé.

A Angles-sur-l’Anglin, le 1er juillet, avec Philippe Bellin et Jean Langoumois, l’après-midi est consacrée à la découverte d’un tronçon de la rive droite de l’Anglin en aval du pont sur la RD 2 et d’une partie du chemin de randonnée vers le nord.  Le chasseur d’images élargit son répertoire à des insectes, autres que papillons (azuré commun, mégère et tircis) et libellules (anax empereur et caloptéryx éclatant) : punaise brune, cycliste à bras jaunes, hedychrum, hoplie bleue, mouche domestique et petite biche. Ses compagnons lui permettent également l’identification de plusieurs plantes : géranium, lavande, origan, rubanier d’eau, ruine de Rome, salicaire… Sur le plan d’eau, une grenouille se prête de bonne grâce à un portrait. La présence de hérons garde-bœufs, dans un champ près du chemin, marque le moment de faire demi-tour. Au retour en véhicule, à l’invitation de son passager, Jean Langoumois, il s’arrête à l’entrée du bourg de Vicq-sur-Gartempe avant le franchissement du pont. A l’amorce d’un chemin, sans sortir de la voiture, il surprend un bruant zizi posé à quelques mètres. La découverte, quelques instants plus tard, des guêpiers d’Europe se fera malheureusement à une distance plus importante. Alertés par le vol caractéristique au-dessus d’un troupeau de bovins, les deux amis les repèreront ensuite sur une clôture.

Toujours dans le respect des limites de 100 kilomètres, le 22 mai, une journée à Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire) lui permet de faire le plein de souvenirs photographiques avec les visites du Chemin des Roses et du Bioparc, effectuées avec le masque. Dans le zoo, les animaux présentent des caractéristiques plus exotiques que ceux recensés localement. A la mi-juillet, un mois après la disparition de cette restriction kilométrique, lors du séjour de ses petites-filles à Châtellerault (qu‘il n’a pas eu le loisir de serrer dans ses bras), d’autres lieux, plus éloignés, sont prospectés : aquarium de La Rochelle, grottes pétrifiantes des Savonnières, château d’Ussé et parc oriental de Maulévrier. Soucieuses de la santé de leurs ainés, les jeunes femmes se voilent d‘initiative la face aussi bien à l’extérieur que dans la voiture. Le port du masque est d’ailleurs partout de rigueur dans les lieux visités. Par commodité, les déjeuners en famille sont alors pris à l’extérieur en ayant recours aux aires de pique-nique de plus en plus nombreuses. Des masques jetables y sont malheureusement abandonnés.

Denis Lemaître

 

 

Un chasseur d’images amateur à la fin de l’état d’urgence sanitaire

A la veille de la fin de l’état d’urgence sanitaire, le 10 juillet, le photographe amateur, confiné le 17 mars et déconfiné le 11 mai 2020, a repris ses promenades quotidiennes depuis deux mois. A partir du 20 juillet, il s’est astreint au port continu du masque, équipement obligatoire dans les lieux recevant du public, y compris les commerces. Disposant de plusieurs modèles confectionnés par son épouse, il peut souvent en changer.

 

Sur le site de la Manu et ses abords, les occupants ailés changent également. Absents localement depuis plusieurs mois, des oiseaux rejoignent les bergeronnettes, les verdiers et les corneilles noires déjà signalés. D’autres, comme les cygnes, quittent la zone.

Le confluent de la Vienne et de l’Envigne et le canal de la Manu, avec leurs eaux calmes, constituent des restaurants fréquentés de façon aléatoire par le héron cendré et les mouettes. Ils servent de cantine à un couple de martins-pêcheurs revenus à la mi-juin. Affectionnant une branche morte au milieu de la confluence, perchoir idéal pour surveiller la surface de l’eau, ils l’abandonnent, au début de juillet, après l’envahissement des lieux par la jussie rampante.  Ils seront plusieurs fois aperçus aux abords du canal de décharge de l’usine hydroélectrique EDF.

Repérée le 8 juin 2020, sur l’île Sainte-Catherine, l’aigrette garzette, héron blanc des marais, a pris rapidement ses quartiers au déversoir du barrage EDF où les eaux basses lui permettent de se nourrir facilement de petits poissons. Ses déplacements sont courts, en amont du pont Henri IV où elle retrouve le héron cendré. Au déversoir, seule de son espèce jusqu’au 21 juillet, elle cohabite pacifiquement avec les colverts, toujours aussi nombreux à cet endroit. Ces canards, en ce qui concerne les mâles, ont pris leur plumage d’été, la tête verte a maintenant une couleur marron sombre.

Un mois plus tard, le 8 juillet, une nouvelle venue se manifeste brièvement sur la bouée jaune en amont du barrage : une sterne pierregarin, reconnaissable à son bec rouge à pointe noire. Un trio d’oiseaux marins se montre au début de l’été : une mouette rieuse, à capuchon sombre et baguée, d’abord seule, puis rejointe par une congénère, le 8 juillet, entre les deux ponts du centre-ville, un goéland argenté repéré sur le barrage le 22 juin et maintenant une sterne. Nullement confinés au milieu littoral, ces oiseaux peuvent s’enfoncer loin dans les terres.  Début août, la population des mouettes passera à cinq.

Un grand cormoran fait un court passage le 18 juin sur l’îlot séparant le déversoir et la Vienne. Un retour de cette espèce sera enregistré à la mi-août. Hirondelles des fenêtres et martinets complètent le tableau. Les premières ont niché notamment dans la rue Sully. Les seconds survolent sans interruption la rivière, le canal de la Manu et d’autres lieux de Châtellerault, y compris la résidence du chasseur d’images.

S’éloignant du site de la Manu, le chasseur d’images parcourt les rives de la Vienne en amont et en aval. Il parvient à deux secteurs occupés du 6 juillet au 28 août par des équipements destinés à des animations extérieures. Aussi, dès le début de juillet, la photographie des oiseaux et insectes est-elle plus difficile au Pré de l’Assesseur et à la plaine Baden-Powell. Dans cette dernière, quelques caloptéryx (libellules) et demi-deuils (papillons) y seront toutefois repérés en bordure de la rivière.

A la même période, s’écartant des bords de la Vienne, le photographe retourne au lac de la Forêt, site délaissé depuis quelques mois, où les abords à la végétation haute abritent de nombreux papillons : demi-deuil, machaon, mégère, myrtil, piéride et tircis. A l’orée des bois, un rouge-gorge familier se manifeste lors de la surveillance de juvéniles à la recherche de nourriture au sol. Le chasseur d’images ne pénètre pas alors dans la forêt.

Lors de ses prospections à Châtellerault, le photographe amateur note d’autres changements survenus dans les lieux visités. Outre quelques masques jetables dans les rues de la ville, d’autres incivilités se sont produites. Dans les parcs, les aires de jeux restent certes fermées, mais des déchets apparaissent un peu partout. Laissés lors de petits rassemblements festifs, ils souillent notamment l’extrémité sud du jardin de la Manu. Aux gobelets plastiques et canettes abandonnés sur place, s’ajoutent des tags sur le mur longeant le canal. L’installation récente de caméras sur ce site pourrait occasionner une certaine surprise aux auteurs des dégradations.

Denis Lemaître

Lettre d’information aux adhérents du 4 juin 2020

Chère adhérente, cher adhérent,

En fin du premier semestre 2020, alors que le déconfinement vient de rentrer dans sa deuxième phase, je désire vous faire un dernier point de situation avant de vous souhaiter de bonnes vacances bien méritées. Une évolution notable du contexte, liée à l’entrée dans la phase 3, le lundi 22 juin, pourrait toutefois m’amener à rompre le silence estival.

1°) Vos administrateurs ont toujours la ferme intention de reprendre le cycle annuel des conférences le 23 septembre 2020. Seul le maintien de l’interdiction d’accès aux salles de la Gornière et du Verger pourrait s’y opposer.

« Les équipements culturels de Grand Châtellerault restes fermés pour le moment mais se préparent pour accueillir les usagers dans les meilleures conditions sanitaires » vient de préciser l’agglo dans un communiqué.

Pour les six conférences, prévues pour le second semestre 2020, les titres et les intervenants sont indiqués sur le site de la Société. Chacune y fera, le moment voulu, l’objet d’une courte présentation illustrée.

Leur déroulement sera soumis à des règles sanitaires qui devront être strictement respectées.

2°) Comme déjà écrit, l’équipe « publications » n’est pas restée inactive durant les derniers mois. Le quatrième tome de la Petite et Grande Histoire de Châtellerault racontée par ses rues, titré Ozon, vient d’être édité. Dès que possible, il sera mis en vente à la boutique de l’Office de Tourisme et à la librairie de la place Dupleix. Il sera bien sûr proposé lors de nos conférences du second semestre.

La parution du bulletin n° 152 devrait également intervenir avant l’été. Une diffusion de la version numérique est alors concevable. Les modalités de distribution de la version « papier » sont à l’étude. Un dépôt tardif dans les boîtes à lettres est à craindre.

Le recueil de témoignages relatifs au confinement reste d’actualité.  

Dans l’espoir de vous revoir en pleine forme à la rentrée de septembre, je vous souhaite, en mon nom personnel et au nom des administrateurs de votre société, de très bonnes vacances.

Très cordialement.

Votre président, Denis Lemaître.

Lettre d’information aux adhérents du 23 mai 2020

Chère adhérente, cher adhérent,
A la fin de la deuxième semaine de déconfinement, période amorcée le 11 mai 2020, nous ne pouvons qu’envisager un retour très progressif et sans doute très long à la normale.
Pour l’instant, comme de nombreux compatriotes, le travail à domicile reste d’actualité pour le conseil d’administration et les rédacteurs. L’équipe « publications » a pu ainsi terminer le montage du tome IV Ozon de la collection « Petite et Grande Histoire de Châtellerault racontée par ses rues ». Son édition est en cours. Les modalités de sa mise en vente, pour le prix de 12,50 €, vous seront précisées le moment venu. La parution du bulletin n° 152 devrait suivre avant la fin du printemps.
Jusqu’à nouvel ordre, les administrateurs et membres de l’association « ne peuvent ni accéder à leurs locaux ni les utiliser ». Ils demeurent fermés en application de l’arrêté du maire n°2020/AU/54 du 13 mai 2020. Aussi le conseil d’administration et le comité de rédaction sont-ils toujours dans l’impossibilité de se réunir. Les échanges de courriels se multiplient sans toutefois apporter une solution pérenne. La visioconférence pourrait-elle être un palliatif ? Des offres (gratuites) en la matière sont en cours d’examen.
« La crise, un tremplin pour se réinventer ? » « Comment réinventer notre société ? » Ces questions se poseront rapidement notamment dans le cas d’une impossibilité d’organiser des conférences au cours du second semestre 2020.
Le recours à des groupes de travail restreints pourrait être une solution. A son origine, ces réunions constituaient la principale activité de la Société des Sciences avant la mise en place d’un cycle annuel de conférences. Préparées en amont lors d’échanges de courriels, elles pourraient se tenir dans les salles de l’ancienne école Henri Denard.
Le maintien des sorties « nature » est souhaitable bien qu’elles ne connaissent pas un gros succès.
La production des bulletins resterait alors notre principale activité. Les quelques semaines de confinement nous ont permis de constater l’efficacité de nos échanges pour aboutir à la rédaction et au montage de ces documents. Se poserait alors la question de la diffusion « papier » de ces bulletins sans avoir accès aux espaces publics. Une généralisation de la diffusion numérique peut être envisagée. Toutefois quelques adresses e-mail nous manquent.
Proposé au début de mai 2020, le regroupement des témoignages relatifs aux deux mois de confinement sera, en la matière, une source précieuse d’écrits à exploiter. Des travaux, actualisés lors de cette période, nous sont déjà parvenus. Les auteurs en sont remerciés.
Reprenant les propos du paléontologiste Michel Brunet : « Tous nos problèmes relèvent d’abord de la science. Or, en science, notre seule certitude est notre incertitude », je reste dans l’incapacité de vous fixer une date de retrouvailles et persiste à vous recommander de prendre bien soin de vous et de vos proches.
Très cordialement.
Votre président, Denis Lemaître.

 

Lettre d’information aux adhérents du 7 mai 2020

Chère adhérente, cher adhérent,

Au milieu de cette première semaine de mai, nous sommes à quelques jours du déconfinement annoncé pour le 11. Comme je vous l’ai déjà écrit, les activités de la Société des Sciences reprendront beaucoup plus tard à l’instar du monde de la culture.

La sphère culturelle commence toutefois à faire parler d’elle. Des mesures d’urgence sont attendues. Le 1er mai, une série de recommandations sanitaires lui étant applicables a été remise au Président de la République. Les préconisations essentielles en sont : le maintien de deux sièges d’écart en salle, le port généralisé du masque, la protection par plexiglas de l’assistance et la gestion stricte des flux.

Dans l’hypothèse d’un accès autorisé aux salles communales, en septembre, des précautions sanitaires s’imposeront donc. Il faut nous y préparer.

Avant cette reprise souhaitée, votre société vous propose de partager des témoignages relatifs aux deux derniers mois passés en confinement. A titre personnel, j’ai rédigé un article : un chasseur d’images amateur confiné, article inséré sur le site. Jacques Dufour a pris les devants avec un conte médiéval. Noël Dolez a pris le relais. D’autres sujets, en lien avec les activités de l’association, peuvent être abordés : l’observation du ciel (passage singulier de plusieurs satellites), la redécouverte de l’environnement immédiat de votre résidence, la pratique du jardinage, la relation d’une expérience antérieure (séjour à Berlin, ville confinée de 1961 à 1989).

Les personnes intéressées sont invitées à adresser leur œuvre par courriel à l’adresse e-mail de la Société sdsdc86@bbox.fr.

 Ces témoignages pourraient être insérés sur le site et regroupés dans un bulletin spécial édité à la fin de l’année 2020. Le choix des écrits publiés sera assuré par le comité de rédaction de la Société des Sciences. Dans ce cas, l’auteur en sera spécialement informé et son accord recueilli avant toute diffusion.  

Dans l’attente de pouvoir vous lire, je vous renouvelle les recommandations de bien prendre soin de vous et de vos proches.

Très cordialement.

Votre président, Denis Lemaître.

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