La chanson populaire est la bande son d’une culture presque banale de la violence. À la fin du XIXe siècle, Aristide Bruant met en scène la misère sociale dans les quartiers populaires de Paris et sur la zone des fortifs. Il fait passer le frisson en évoquant les prisons, la guillotine et les bagnes militaires en Afrique. Ses goualantes projettent aussi une violence brutale, rigoureuse et constante, envers les prostituées. Les rixes entre bandes d’apaches et leur haine de la police font la joie des cabarets montmartrois et des cafés-concerts. En parallèle, la chanson anarchiste ou anarchisante prêche la révolution permanente et les attentats terroristes autour de l’imaginaire sanglant du « Grand Soir ».
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Juin
14
mer
Juin 14 @ 18 h 30 min – 20 h 30 min